Yann Eliès va ramener Generali par la mer, en équipage depuis Boston (Etats-Unis). Les axes de barres de flèche du monocoque, défaillants pendant la Transat anglaise, sont changés, le bateau remâté... encore une occasion d'engranger de l'expérience dans la perspective du Vendée Globe.
« On termine juste le boulot : on a changé les axes de barres de flèche défaillants, remâté, on a compris le pourquoi de l’avarie.. bref tout va pour le mieux et on repart après dîner samedi soir, soit dimanche matin pour vous en France ».
C’est un Yann Eliès parfaitement détendu qui confirmait vendredi son retour en France par la mer : « c’est tout de même mieux comme ça, avec une place de troisième en poche, plutôt qu’avoir perdu le mât en course sans comprendre et d’avoir abandonné », sourit le skipper de Generali. Generali devrait ainsi bénéficier d’un bon flux portant de sud-ouest d’une quinzaine de nœuds, météo quasi idéale pour l’équipage de cinq personnes : Yann Eliès, trois membres de l’équipe technique (1) et Paul Fraisse, un technicien de NKE « qui va nous aider à progresser sur les pilotes et l’électronique de bord ».
Yann explique : « je tenais à ce qu’une partie de l’équipe soit à bord pour partager et vivre avec le bateau plus longtemps que sur des navigations à la journée. Car c’est toujours bien de prendre des milles et de l’expérience : pour moi, mais aussi pour l’équipe dans la perspective du chantier d’été, le dernier avant le Vendée Globe ».
Seul bémol au programme « la carte des glaces montre des icebergs très sud, au niveau du 42e nord qui était la latitude de la porte des glaces sur la transat aller », explique Yann. Par conséquent, « on ne va surtout pas jouer avec ça et donc on fera probablement un petit détour mais globalement nous devrions mettre une dizaine de jours, peut-être un peu moins, pour rentrer à notre base de Lorient ».
(1) Tanguy Brodu, Marc Engelbert et Richard Loncle, tous trois du team Full Speed, l’équipe technique du monocoque Generali.
Source : Generali