Stéphane Le Diraison a franchi la ligne d’arrivée dans le port de Horta ce vendredi à 9h32’32 en neuvième position. Cultisol-Institut Curie est l’un des rares Mini à avoir opté pour un final par le Sud… Les petits airs ont sévi toute la nuit et les arrivées se sont échelonnées à un rythme de sénateur mais malgré ces conditions peu propices au milieu des îles et par un vent contraire de secteur Sud, huit Mini ont enfin réussi à atteindre le but après plus de douze jours de mer.
Arrivées de la première étape à Horta
1- Francisco Lobato (Looking for…) jeudi à 22h08’49 en 12j 08h 35’ 49’’
2- Pierre Rolland (D2-Marée Haute) jeudi à 22h53’45 en 12j 09h 20’ 45’’ à 44’56 du premier
3- Jérôme Lecuna (I feel good) jeudi à 23h55’29 en 12j 10h 22’ 29’’ à 1h46’40 du premier
4- Charlie Dalin (Antalis) vendredi à 6h02’05’’
5- Fabien Sellier (Yemaya) vendredi à 6h03’11’’
6- Oliver Bond (Base Camp) vendredi à 6h44’30’’
7- Benoît Sineau (Cachaca) vendredi à 7h17’35’’
8- Damien Guillou (Demi-Clé) vendredi à 8h21’29’’
9-Stéphane Le Diraison (Cultisol-Institut Curie) vendredi à 9h32’32
ITW de Sébastien Stéphant :
Sébastien Stéphant effectuait sa première navigation en solitaire au grand large et cette expérience l’a totalement conquis car même s’il n’a pas eu beaucoup de contact avec la flotte, il est resté toujours au maximum de son potentiel. « On a beaucoup parlé à la VHF sur la fin de parcours entre les novices de la course au large et c’était un super esprit d’échanges d’expérience pour parler de la météo, des façons de bricoler à bord… Dans les calmes, ça fait du bien de discuter de tout et de rien en pleine mer. C’était une belle étape ! J’ai fait un peu tout à l’envers de ce que j’avais prévu au départ car j’ai pris une option Nord et finalement, j’ai préféré éviter le gros des dépressions et me rapprocher du cap Finisterre : je me suis donc éloigné de la route directe mais je n’avais pas cassé le bateau et la position n’était pas si mauvaise. Je n’avais plus de radio BLU pour entendre ce qui se passait sur l’eau puis plus la girouette en tête de mât et plus d’antenne VHF : je suis resté sept jours sans pouvoir communiquer avec personne et j’ai navigué comme bon me semblait. Et finalement, ça l’a fait ! Mais la météo sur ces bateaux, c’est compliqué… Le bateau connaissait bien la route puisqu’il a gagné deux fois Vannes-Les Açores-Vannes avec son constructeur Thierry Fagnent. Et je n’ai pas eu trop de problèmes techniques, sauf mon vieux génois qui commence à rendre l’âme et une petite fuite d’eau par l’étrave. J’ai dû faire de l’entretien quotidien mais c’est mon métier… Pour aller loin, il faut ménager sa monture !C’est ma première aventure au grand large mais je suis parti confiant : même dans le mauvais temps, je n’ai jamais eu de baisse de moral. Cela m’a bien plu… Tous les jours, je me disais que demain se sera plus sympa et même si ce n’était pas le cas, je savais que tout le monde était à la même enseigne, et l’objectif était quand même d’arriver à Horta ! »
Arrivées des prototypes de la première étape à Horta
1- Pierre Rolland (D2-Marée Haute)
2- Stéphane Le Diraison (Cultisol-Institut Curie)
3- Sébastien Stéphant (Déphémèrides) vendredi à 10h40’36’’ en 12j 21h 07’ 36’’ à 11h46’51 du premier
Classement de 13h30 ce vendredi ici
Source : La SAS
