Cap Istanbul / L’Orient bâbord amures, l’occident tribord amures

Le louvoyage en mer de Marmara a une saveur particulière : il offre en effet une belle invitation au voyage. Le dépaysement est garanti ! Comme le dit Christian Gout : « Ca sent l'arrivée. Le dénouement approche à grands pas et il y a forcément beaucoup de tension. Si le leader, Nicolas Bérenger semble à l'abri, pas mal de skippers se tiennent en peu de temps au classement général et jouent très gros sur cette dernière étape : ils jouent le podium et ils auront forcément le couteau entre les dents. »

Dans un léger flux d'est-nord est de 6-7 noeuds, les 27 solitaires ont repris les voiles et pour livrer leur ultime bataille : celle qui doit désigner le grand vainqueur de cette transméditerranéenne en solitaire qui n'a eu de cesse au fil du parcours de révéler son niveau d'âpreté. Le départ a été donné à 16h48…

Après le départ et dans des petits airs contraires, la flotte s’est en effet engagée dans une bataille de bords à tirer pas comme les autres. Tandis que le gros des troupes a d’emblée privilégié les côtes de la Thrace, quelques dissidents sont d’ores et déjà partis à la conquête de l’Asie. Gildas Morvan (Cercle Vert), Antonio Pedro da Cruz (Baïko) ou encore Jean-Charles Monnet (Dégremont Suez Environnement-Source de Talents) tentent leur salut tribord amures. Cap au large vers les rives de l’Orient où progresse un cargo en route vers les Dardanelles. De son côté, Gérald Veniard (Macif) a pris une position centrale et pratique sur une route médiane un métissage tactique qui pourrait se révéler inspiré. La suite aux prochains virements de bord….

Source : Cap Istanbul