Message matinal d’Armel Le Cléac’h (Brit’Air) 10:02:
« Le jour se lève au dessus de Brit’ Air. Le soleil a du mal à percer mais il fait déjà chaud. Quelques attaques de kamikazes poissons volants cette nuit et je compte les points ce matin sur le pont! Nous apercevons sur la gauche de l'appareil, l'archipel du Cap Vert et pas très loin le port de Mindelo(souvenirs d'une escale forcée l'an dernier). J'ai cru entendre quelques musiques cap verdiennnes cette nuit et peut-être même Cesaria Evora...à moins que ce soit dans un rêve… Bref, ici ça glisse vers le sud en ce début de 2è semaine et l'approche du pot au noir mérite réflexion. On verra bien quand le conclave aura décidé… »
« Le jour se lève au dessus de Brit’ Air. Le soleil a du mal à percer mais il fait déjà chaud. Quelques attaques de kamikazes poissons volants cette nuit et je compte les points ce matin sur le pont! Nous apercevons sur la gauche de l'appareil, l'archipel du Cap Vert et pas très loin le port de Mindelo(souvenirs d'une escale forcée l'an dernier). J'ai cru entendre quelques musiques cap verdiennnes cette nuit et peut-être même Cesaria Evora...à moins que ce soit dans un rêve… Bref, ici ça glisse vers le sud en ce début de 2è semaine et l'approche du pot au noir mérite réflexion. On verra bien quand le conclave aura décidé… »
Message envoyé cette nuit à 04h 30 par Arnaud Boissières (Akéna Vérandas):
« Belle nuit de glisse en musique. Nuit couverte et humide. On est prêt pour le lundi d'embauche. Rasé, lavé. Bientôt le Cap Vert .... ».
Akena Vérandas, 12e à 300 milles des leaders au classement de ce lundi 06h00.
Message à 07:13 d'un Jonny Malbon (Artemis) affamé et fatigué :
« Salut. Je suis en train d’attendre que mon curry se réhydrate ! Ces deux derniers jours ont été actifs et je suis épuisé. J’ai réussi à dormir (dimanche) et là, je suis allongé sur mon sac de couchage pour la première fois. J’ai gagné quelques milles sur les bateaux de devant. Tout va bien à bord, j’ai fait une séance de nettoyage, pour le bateau et moi ! J’ai un peu de boulot lundi, mais j’ai déjà pas mal avancé ma liste. La rotation de mât marche à nouveau, ce qui est une bonne nouvelle. Bon allez, je meurs de faim. Je vous laisse, à plus tard ! »
Au classement de 06h00 ce matin, Artemis était 17e à 178 milles des leaders.
« Belle nuit de glisse en musique. Nuit couverte et humide. On est prêt pour le lundi d'embauche. Rasé, lavé. Bientôt le Cap Vert .... ».
Akena Vérandas, 12e à 300 milles des leaders au classement de ce lundi 06h00.
Message à 07:13 d'un Jonny Malbon (Artemis) affamé et fatigué :
« Salut. Je suis en train d’attendre que mon curry se réhydrate ! Ces deux derniers jours ont été actifs et je suis épuisé. J’ai réussi à dormir (dimanche) et là, je suis allongé sur mon sac de couchage pour la première fois. J’ai gagné quelques milles sur les bateaux de devant. Tout va bien à bord, j’ai fait une séance de nettoyage, pour le bateau et moi ! J’ai un peu de boulot lundi, mais j’ai déjà pas mal avancé ma liste. La rotation de mât marche à nouveau, ce qui est une bonne nouvelle. Bon allez, je meurs de faim. Je vous laisse, à plus tard ! »
Au classement de 06h00 ce matin, Artemis était 17e à 178 milles des leaders.
Message envoyé cette nuit par Michel Desjoyeau (Foncia), 20e à 652 milles des leaders :
« Dors sale, dors sale, qu'y disent. Ben non, moi je dors propre, enfin j'essaie. En fait, je suis embêté parce que je ne retrouve qu'une chaussure, l'autre doit être cachée sous le matos, et j'ai pas envie de tout virer pour une chaussure, alors j'ai mis mes charentaises, modèle unique 'water ploof 'de chez TBS, avec semelles antidérapantes, s'il vous plait, et ça le fait nickel pour dormir avec. Nuit calme, quelques réglages sous gennaker autour de la route. De quoi avancer, beaucoup mieux que ne laissait présager la seule vue des fichiers météo, croisons les doigts, pourvu que ça dure ».
Message envoyé cette nuit par Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), 23e à 1362 milles des leaders :
« Depuis le départ, j'essaie encore de trouver des raisons de faire la course que je suis en train de commencer. Et à plus forte raison, pendant les deux périodes de pétole molle que j'ai subies depuis les Sables. Jamais rien ne se passe exactement comme prévu, mais de là à imaginer un tel scénario, il y a un univers pour lequel je n'aurais évidemment pas signé, si on me l'avait proposé. Je suis un peu spectateur de la course que je me suis acharné à préparer, avec toute mon équipe, pendant de longs mois, voire des années. Du coup, il y avait une question redondante qui me trottait dans le crâne: à quoi ça sert? Parce que recoller au groupe de tête semble bien compromis, à moins d'une série de complications météorologiques qui seraient favorables aux bateaux balais, et là, c'est du domaine de la loterie. Mais par définition pas impossible. Et vivre avec le sentiment de n'avoir même pas essayé, risque de me poursuivre très longtemps, voilà à quoi ça sert. Entre autre. Parce qu’en ce moment, je suis sous spi, grand-voile haute, qu'il y a entre quinze et vingt noeuds de vent, de nuit, sans un seul nuage, une lune plus tout à fait pleine. Cheminées Poujoulat glisse au portant avec juste ce qu'il faut de début de mer croisée pour corser un peu l'exercice. Rien que pour ça, ça en valait la peine. Encore un grand merci à mon équipe, mes partenaires et l'équipe improvisée dans l'urgence, qui m'ont permis de repartir ».
Source : Vendée Globe