Malgré le retard important pris sur la flotte, le skipper de Maisonneuve vient d’annoncer courageusement à la direction de course qu’il reprendrait la mer demain. Il a pris cette décision en plein accord avec son sponsor et son équipe technique et ce, sans la moindre pression. Son nouveau départ aura donc lieu dimanche, aux alentours de 16h. Les conditions météo devraient permettre à Jean-Baptiste de se remettre dans le bain. Ci-dessous, les commentaires de Jean-Baptiste et de Jean-Paul Hembise, Président du Groupe Maisonneuve ( à lire ici).
Jean-Baptiste Dejeanty, cet après-midi : “Après avoir longuement mûri ma décision et malgré le retard pris sur l’ensemble de la flotte, j’ai décidé de repartir. Mon sponsor, en la personne de Jean-Paul Hembise, PDG du Groupe Maisonneuve, m’a rejoint hier aux Sables d’Olonne et nous avons beaucoup parlé. Que ce soit avec lui, avec toute l’équipe et avec la direction de course que je viens d’informer, nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il est hors de question de prendre des risques . Une fois dans l’Atlantique sud, si j’ai le moindre doute à m’engager plus loin, parce que je n’ai pas assez rattrapé sur la flotte ou que j’ai le sentiments que le sort s’acharne, je saurai prendre une sage décision. On se sera donné la possibilité d’éviter les regrets, avec le sentiment du travail accompli quoi qu’il arrive.
Actuellement, ce n’est pas déraisonnable de repartir. Sur Maisonneuve, les travaux de collage sont terminés. Il reste à peindre aujourd’hui et finir de ranger le bateau. Sur le plan météo, je vais repartir avec du petit temps dans le Golfe de Gascogne, ce qui me permettra de me remettre dans le bain. Je devrais mettre deux jours pour atteindre le Cap Finisterre et toucher ensuite un flux de nord favorable, de 20-25 nœuds, le long des côtes portugaises.
Sur le plan sportif, mes objectifs aujourd’hui sont, primo, de tenter de rattraper quelques coureurs avant Bonne Espérance et, secundo, de régater contre moi-même, pour aller accrocher le temps de référence de Vincent Riou en 2005, soit 87 jours !”
Source : Maisonneuve