L’ambiance a bord de Veolia Environnement ce matin était à la réflexion pour essayer de s’extraire au mieux d’une situation casse tête. Roland Jourdain qui se trouve actuellement au large de la Mauritanie a dû se battre toute la nuit dans un vent très changeant et évolue actuellement au portant dans une dizaine de nœuds de vent en direction des îles du Cap Vert.
« C’est mou et c’est vraiment l’enfer. La situation est hyper compliquée. Les autres sont un peu partis devant mais on n’y peut pas grand chose malheureusement. J’espère que le Pot-au-Noir aidera un peu les choses. Cette nuit, le vent était très changeant, il fallait être dessus au pilote ou à la voile pour essayer de garder la meilleure vitesse possible. »
Toujours délicat l’exercice du petit temps qui sollicite les nerfs du marin… Si les conditions de mer plate lui auront permis ce week-end de faire un check complet du bateau pour constater que tout allait bien à bord, Bilou, ce dimanche s’affairait aux réglages pour faire avancer son bateau. Reste la stratégie de course à définir pour les jours qui viennent car la suite du programme s’annonce délicate : « On va maintenant avoir une double négociation à gérer dans les prochaines heures : d’abord comment passer les îles du Cap Vert qui se trouvent pile sur notre route et ensuite comment aborder le Pot-au-Noir qui semble très actif. Pour le moment, on a encore un peu de marge pour ajuster le tir avant d’y arriver mais la situation évolue très vite : entre ce que je vois le matin et ce que je vois le soir, ce n’est jamais la même chose ! »
Après cette première semaine de course, il reste encore à parcourir aux concurrents du Vendée Globe près de 21800 milles… et comme le rappelait Bilou, ce matin, toujours heureux d’être en mer : « Ce n’est que le tout début de l’histoire ! » …
Source : CanYouSea.com
