Safran est passé hier entre Madère et le continent africain et file au vent portant vers les Canaries, à 15 nœuds de moyenne. Marc Guillemot se maintient dans le bon wagon des 12 bateaux de tête : 9e à 74 milles du leader et à une douzaine de milles seulement de la 5e place.
Cinquième meilleure vitesse et donc 5e meilleure moyenne de la flotte sur les dernières 24 heures où il a parcouru plus de 343 milles sur la route efficace, Safran est pointé ce matin en 9e position, à 74 milles du leader, Loïck Peyron. Lequel a creusé un petit écart d’une trentaine de milles sur ses poursuivants immédiats, Sébastien Josse et Jean Le Cam. Marc Guillemot l’avait laissé entendre hier : il s’est bel et bien glissé entre le continent africain et Madère, choix que seul Jean Le Cam a osé comme lui, alors que tous les autres skippers du groupe de tête ont choisi un passage à l’ouest de l’archipel.
Aujourd’hui, ce sont les Canaries qu’il faut approcher, passage potentiellement intéressant pour Marc Guillemot, puisque, lui, peut encore décider d’y tenter un « coup » à travers les îles.
Toujours dans un flux de nord-est qui fait filer les 60 pieds à 15 nœuds de moyenne – c’est le cas de Safran ce matin – la flotte s’est resserrée en termes de distance au but derrière le leader. Ainsi Safran n’est plus qu’à une douzaine de milles de la 5e place. Et, encore une fois, à l’échelle des 24 000 milles du tour du monde, rien n’est encore joué, loin de là, quand on voit que les onze premiers bateaux tiennent dans un mouchoir de poche de 100 milles.
Source : Safran