Bernard Stamm, Bruno Jourdren, Damien Cloarec et Jean François Quéméner ont franchi en tête la ligne d’arrivée du Record SNSM ce matin à 8 heures 12 minutes et 42 secondes. Premier des Class40, c’est deuxième de toute la flotte que Cheminées Poujoulat est arrivé à Saint Nazaire.
Une belle bagarre
Certes, il y avait trois parcours, concoctés par Bernard Duval le directeur de course, pour que la fête soit plus belle et que les 53 bateaux engagés arrivent ce matin. Il n’en demeure pas moins que, jusqu’à l’alignement du phare de la jetée Est et la bouée de chenal devant Saint-Nazaire, c’est avec le trimaran Laiterie de Saint Malo de Victorien Erussard que les quatre hommes d’équipage de Cheminées Poujoulat se sont bagarrés... et qu’ils l’ont passé ! Derrière le Class40 de Stamm et Jourdren, les 60 pieds Imoca livraient aussi une lutte acharnée. Le deuxième Class40, CGMer, avec lequel Cheminées Poujoulat s’est battu tout au long de ces 38 heures de course est arrivé un petit ¼ d’heure derrière.
Tordu, mais top !«Ça revenait tout le temps par derrière». Ils n’aiment pas ça les régatiers parce que cette phrase signifie que tout est toujours à recommencer, que les conditions météo ont joué avec leurs nerfs et que l’avantage acquis au prix d’une belle navigation et d’une tactique impeccable peut fondre comme neige au soleil quand vient… la pétole !
Cheminées Poujoulat a pris un bon départ et, ainsi, rapidement les commandes de la flotte des 11 Class40 engagés. Dans la nuit de dimanche à lundi, au large de Bénodet, première marque de passage du Record, Stamm et Jourdren tenaient la dragée haute à leurs adversaires. En fin de matinée, devant l’île aux Moutons en plein archipel des Glénan, ils progressaient toujours en tête s’offrant même le luxe de devancer le trimaran de 9,40 mètres, Corsair Marine, (vainqueur de l’épreuve). Et c’est là que les choses se sont compliquées. Piégé dans une jolie bulle, l’équipage de Cheminées Poujoulat a vu tous ses adversaires revenir, puis… les abandonner, tankés, à leur triste sort. «La régate est repartie à zéro » commente Bruno Jourdren. «Enfin, pire, avec un solde négatif, parce qu’ils n’ont pas mis longtemps à nous enfumer ». Cheminées Poujoulat était dans la molle au large tandis qu’à terre, le vent ne faiblissait pas. «Nous avons dû tirer les bons bords pour retrouver de l’air et le garder » explique Bernard. «Il a fallu mettre les bouchées doubles, bien réfléchir à la situation et prendre les bonnes bascules de vent, être opportuniste et avec un peu de réussite là-dessus, ça l’a fait ! » lâche Nono. «Le bateau va bien, il est rapide et c’était très intéressant, tordu mais intéressant. On a vu et appris beaucoup de choses. De toutes façons, en mer, on apprend toujours » conclut Bernard.
Source : Bernard Stamm
Certes, il y avait trois parcours, concoctés par Bernard Duval le directeur de course, pour que la fête soit plus belle et que les 53 bateaux engagés arrivent ce matin. Il n’en demeure pas moins que, jusqu’à l’alignement du phare de la jetée Est et la bouée de chenal devant Saint-Nazaire, c’est avec le trimaran Laiterie de Saint Malo de Victorien Erussard que les quatre hommes d’équipage de Cheminées Poujoulat se sont bagarrés... et qu’ils l’ont passé ! Derrière le Class40 de Stamm et Jourdren, les 60 pieds Imoca livraient aussi une lutte acharnée. Le deuxième Class40, CGMer, avec lequel Cheminées Poujoulat s’est battu tout au long de ces 38 heures de course est arrivé un petit ¼ d’heure derrière.
Tordu, mais top !«Ça revenait tout le temps par derrière». Ils n’aiment pas ça les régatiers parce que cette phrase signifie que tout est toujours à recommencer, que les conditions météo ont joué avec leurs nerfs et que l’avantage acquis au prix d’une belle navigation et d’une tactique impeccable peut fondre comme neige au soleil quand vient… la pétole !
Cheminées Poujoulat a pris un bon départ et, ainsi, rapidement les commandes de la flotte des 11 Class40 engagés. Dans la nuit de dimanche à lundi, au large de Bénodet, première marque de passage du Record, Stamm et Jourdren tenaient la dragée haute à leurs adversaires. En fin de matinée, devant l’île aux Moutons en plein archipel des Glénan, ils progressaient toujours en tête s’offrant même le luxe de devancer le trimaran de 9,40 mètres, Corsair Marine, (vainqueur de l’épreuve). Et c’est là que les choses se sont compliquées. Piégé dans une jolie bulle, l’équipage de Cheminées Poujoulat a vu tous ses adversaires revenir, puis… les abandonner, tankés, à leur triste sort. «La régate est repartie à zéro » commente Bruno Jourdren. «Enfin, pire, avec un solde négatif, parce qu’ils n’ont pas mis longtemps à nous enfumer ». Cheminées Poujoulat était dans la molle au large tandis qu’à terre, le vent ne faiblissait pas. «Nous avons dû tirer les bons bords pour retrouver de l’air et le garder » explique Bernard. «Il a fallu mettre les bouchées doubles, bien réfléchir à la situation et prendre les bonnes bascules de vent, être opportuniste et avec un peu de réussite là-dessus, ça l’a fait ! » lâche Nono. «Le bateau va bien, il est rapide et c’était très intéressant, tordu mais intéressant. On a vu et appris beaucoup de choses. De toutes façons, en mer, on apprend toujours » conclut Bernard.
Source : Bernard Stamm