© Credit Mutuel de Bretagne
C'est bon pour le moral
«Ce n'était pas une étape passionnante au niveau sportif» confiait Nicolas hier soir en amarrant Crédit Mutuel de Bretagne au ponton du port de Saint Gilles-Croix-de-Vie, «mais sur le plan comptable c'est intéressant cette quatrième place et puis je reviens à moins d'une heure du premier, ce qui est bon pour le moral. Je reste dans le match, mon objectif est atteint et j'ai repris confiance. Maintenant, je n'ai qu'une hâte, repartir en course sur la prochaine étape qui sera beaucoup plus tactique et compliquée. Comme je les aime »
J'ai investi
Simple sur le papier, l'étape entre La Corogne et la Vendée s'est révélée pénible et le mot est faible «Les conditions n'étaient pas faciles, on a fait du près sur le même bord avec de la mer hachée, de la pluie presque tout le temps et un vent instable qui ne permettait pas de laisser le bateau sous pilote. Du coup, j'ai vraiment peu dormi et sur mes siestes programmées de 15 minutes, je me suis souvent réveillé avant que mon alarme ne sonne. Mais je ne suis pas mécontent de ma course. J'étais mal parti, même si je n'ai jamais eu plus de 6 milles de retard sur le premier, ce qui en temps n'est pas grand-chose à la vitesse où vont nos bateaux, mais au classement ce n'était pas très agréable Cela dit, j'investissais et je savais que j'allais perdre des milles en choisissant cette trajectoire, mais je savais aussi que je récupérerai mes billes. Avec Crédit Mutuel de Bretagne, j'avais plus d'air sur la fin de ce long bord de 300 milles et un meilleur angle.»
Après deux étapes, la fatigue commence à s'accumuler et les quatre nuits (au lieu des trois prévues) de répit sont plus que bienvenues. Nicolas ne déroge pas à sa règle : une sieste tous les après midi. Un bon moyen pour recharger les batteries.
Source : cmb-roussel.fr