Crédit : Marmara - Bouchon / Le Figaro
A bord de FONCIA, il a fallu faire chauffer le diesel avant de terminer dans le top 10 ! Jeudi, après un départ en demi-teinte en baie de Lorient, Michel enroulait la bouée de dégagement en 34e position ! Le retour dans le match s'est opéré à la faveur d'une stratégie au sud de la route dans le Golfe de Gascogne. Après une bonne nuit de sommeil en Espagne, Michel Desjoyeaux revient sur sa course. Réaliste, mais pas du tout pessimiste !
Quel bilan tires- tu de cette première étape ?
"Vu comment j'ai navigué, ce n'est même pas raisonnable de finir 9e. C'est presque du vol ! Oui, j'assume, on peut dire que j'ai mal navigué. Je n'ai pas vu tous les coups venir, je n'étais pas dans le tempo. Il y a eu du bon, certes, mais pas assez pour compenser ce qui a été mal fait. Il aurait fallu que je navigue un peu plus en Figaro avant le départ, mais je n'ai pas vraiment eu le temps. Les réflexes reviennent, ça se remet en route mais ça manque un peu de spontanéité et d'instinct. J'ai des passages à vide parfois et je me dis, gloups, ce truc là, je l'ai raté !"
Cela dit, tu as réussi une belle remontée dans le classement...
"Ce sont davantage les autres qui ont dégagé que moi qui suis remonté."
Et les écarts ne sont pas rédhibitoires...
"Jusqu'au 19e, ça tient en 1h06. Si je ne m'abuse, Jérémie disait que l'année où il a gagné en 2005, il avait plus d'une heure de retard sur le leader à la première étape. Donc rien n'est fait. Mais ce qui est génial c'est qu'il y a du beau monde sur l'eau. Le classement est tassé et les places sont chères. Donc, être un peu derrière ne me traumatise pas outre mesure. De toute façon, c'est La Solitaire et avec le plateau qu'il y a, il ne faut pas s'attendre à faire zéro faute. Rendre une copie parfaite, dans ces circonstances, c'est très dur. En tout cas, personnellement, j'ai fait quelques fautes d'orthographe. Ce n'est pas du tout un problème de motivation ou de "gniack", il faut juste retrouver les manettes. Mais je ne suis pas affolé, ça revient vite."
Quelles perspectives pour la deuxième étape entre La Corogne et Saint-Gilles-Croix-de Vie ?
"Du près, du près et du près... avec entre 15 et 25 nœuds de vent. Ça ne va pas être passionnant. Cela dit, il y aura peut-être des petites choses à faire."
Ton programme d'ici mardi et le départ de la deuxième étape ?
"Kiné car je suis un peu cassé dans le bas du dos, dodo, manger, météo, kiné, dodo. J'ai quasiment fini la navigation de la deuxième étape. Et puis bricoler un peu sur le bateau pour optimiser deux ou trois petites choses. C'est sûr qu'on ne profite pas beaucoup des nuits espagnoles quand on vient faire le Figaro !"
Quel bilan tires- tu de cette première étape ?
"Vu comment j'ai navigué, ce n'est même pas raisonnable de finir 9e. C'est presque du vol ! Oui, j'assume, on peut dire que j'ai mal navigué. Je n'ai pas vu tous les coups venir, je n'étais pas dans le tempo. Il y a eu du bon, certes, mais pas assez pour compenser ce qui a été mal fait. Il aurait fallu que je navigue un peu plus en Figaro avant le départ, mais je n'ai pas vraiment eu le temps. Les réflexes reviennent, ça se remet en route mais ça manque un peu de spontanéité et d'instinct. J'ai des passages à vide parfois et je me dis, gloups, ce truc là, je l'ai raté !"
Cela dit, tu as réussi une belle remontée dans le classement...
"Ce sont davantage les autres qui ont dégagé que moi qui suis remonté."
Et les écarts ne sont pas rédhibitoires...
"Jusqu'au 19e, ça tient en 1h06. Si je ne m'abuse, Jérémie disait que l'année où il a gagné en 2005, il avait plus d'une heure de retard sur le leader à la première étape. Donc rien n'est fait. Mais ce qui est génial c'est qu'il y a du beau monde sur l'eau. Le classement est tassé et les places sont chères. Donc, être un peu derrière ne me traumatise pas outre mesure. De toute façon, c'est La Solitaire et avec le plateau qu'il y a, il ne faut pas s'attendre à faire zéro faute. Rendre une copie parfaite, dans ces circonstances, c'est très dur. En tout cas, personnellement, j'ai fait quelques fautes d'orthographe. Ce n'est pas du tout un problème de motivation ou de "gniack", il faut juste retrouver les manettes. Mais je ne suis pas affolé, ça revient vite."
Quelles perspectives pour la deuxième étape entre La Corogne et Saint-Gilles-Croix-de Vie ?
"Du près, du près et du près... avec entre 15 et 25 nœuds de vent. Ça ne va pas être passionnant. Cela dit, il y aura peut-être des petites choses à faire."
Ton programme d'ici mardi et le départ de la deuxième étape ?
"Kiné car je suis un peu cassé dans le bas du dos, dodo, manger, météo, kiné, dodo. J'ai quasiment fini la navigation de la deuxième étape. Et puis bricoler un peu sur le bateau pour optimiser deux ou trois petites choses. C'est sûr qu'on ne profite pas beaucoup des nuits espagnoles quand on vient faire le Figaro !"
Source : Foncia