© PLANCHE Aymeric
Cheminées Poujoulat solidaire
L’originalité de la Solidaire du Chocolat réside dans sa démarche citoyenne : les navigateurs engagés dans cette aventure deviennent, à cette occasion, les ambassadeurs de valeurs humaines. Chaque bateau porte les couleurs d’une association et son sponsor s’engage à apporter à cette dernière un soutien financier.
C’est aux côtés de l’association Planète Enfants que Cheminées Poujoulat s’est engagé. Planète Enfants est une association internationale de défense des droits des enfants fondée en 1992. Son slogan, «Pour que l’enfance ne soit plus jamais un commerce» est explicite : L’association lutte contre la traite des êtres humains et l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants. Ce fléau est, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, une forme moderne d’esclavage dont le trafic connaît la croissance la plus rapide, devant la drogue et les armes. Chaque année, entre 700 000 et 2 millions d’enfants et de jeunes femmes, sont ainsi enlevés ou dupés par des trafiquants, qui leur font miroiter une vie meilleure dans un autre pays, alors qu’ils deviennent victimes de l’esclavage sexuel.
La route du chocolat
Pour la première fois, les Class40 seront au départ d’une transatlantique qui leur est dédiée. Pas moins de 24 duos seront au rendez-vous, le 18 octobre à Saint-Nazaire, pour le coup d’envoi de cette première édition. Ils partiront en direction du Mexique en retraçant « la route du chocolat », historiquement parcourue par le Belem, le légendaire trois-mâts nantais qui sera d’ailleurs présent à Nantes et à Saint-Nazaire. Le Belem a été construit en 1896 pour transporter le cacao et le sucre entre l'Amérique centrale et Nantes pour le compte d'Henri Menier, que l’on surnommait à l'époque le baron Chocolat. La civilisation maya fut, en effet, la première dans l’histoire à cultiver le cacao sur la péninsule mexicaine.
Une longue transatlantique
Les participants largueront les amarres du port de Saint-Nazaire, pour effectuer un parcours de 5000 miles (9260 km) jusqu’au Yucatan. Ce parcours sans escale est une très longue transat. Au programme : Départ de Saint-Nazaire jusqu’aux Açores, l’île de Florès devant être laissée à tribord, puis la route est ensuite libre jusqu’à Saint-Barthélémy aux Antilles, avec ou sans alizés selon la position de l’anticyclone. Une marque de parcours sera mouillée à trois milles au Sud de Gustavia afin de pouvoir pointer concrètement les passages et permettre de regrouper la flotte au sud de l’arc antillais. Après 3 500 milles de course (6 475 Kms) il restera 1500 milles (2 770 Kms) de plus à parcourir, en laissant Haïti et Saint-Domingue puis Cuba à tribord, avant l’arrivée devant Progreso, sur la presqu’île du Yucatán au Mexique.
Source : Bernard Stamm
L’originalité de la Solidaire du Chocolat réside dans sa démarche citoyenne : les navigateurs engagés dans cette aventure deviennent, à cette occasion, les ambassadeurs de valeurs humaines. Chaque bateau porte les couleurs d’une association et son sponsor s’engage à apporter à cette dernière un soutien financier.
C’est aux côtés de l’association Planète Enfants que Cheminées Poujoulat s’est engagé. Planète Enfants est une association internationale de défense des droits des enfants fondée en 1992. Son slogan, «Pour que l’enfance ne soit plus jamais un commerce» est explicite : L’association lutte contre la traite des êtres humains et l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants. Ce fléau est, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, une forme moderne d’esclavage dont le trafic connaît la croissance la plus rapide, devant la drogue et les armes. Chaque année, entre 700 000 et 2 millions d’enfants et de jeunes femmes, sont ainsi enlevés ou dupés par des trafiquants, qui leur font miroiter une vie meilleure dans un autre pays, alors qu’ils deviennent victimes de l’esclavage sexuel.
La route du chocolat
Pour la première fois, les Class40 seront au départ d’une transatlantique qui leur est dédiée. Pas moins de 24 duos seront au rendez-vous, le 18 octobre à Saint-Nazaire, pour le coup d’envoi de cette première édition. Ils partiront en direction du Mexique en retraçant « la route du chocolat », historiquement parcourue par le Belem, le légendaire trois-mâts nantais qui sera d’ailleurs présent à Nantes et à Saint-Nazaire. Le Belem a été construit en 1896 pour transporter le cacao et le sucre entre l'Amérique centrale et Nantes pour le compte d'Henri Menier, que l’on surnommait à l'époque le baron Chocolat. La civilisation maya fut, en effet, la première dans l’histoire à cultiver le cacao sur la péninsule mexicaine.
Une longue transatlantique
Les participants largueront les amarres du port de Saint-Nazaire, pour effectuer un parcours de 5000 miles (9260 km) jusqu’au Yucatan. Ce parcours sans escale est une très longue transat. Au programme : Départ de Saint-Nazaire jusqu’aux Açores, l’île de Florès devant être laissée à tribord, puis la route est ensuite libre jusqu’à Saint-Barthélémy aux Antilles, avec ou sans alizés selon la position de l’anticyclone. Une marque de parcours sera mouillée à trois milles au Sud de Gustavia afin de pouvoir pointer concrètement les passages et permettre de regrouper la flotte au sud de l’arc antillais. Après 3 500 milles de course (6 475 Kms) il restera 1500 milles (2 770 Kms) de plus à parcourir, en laissant Haïti et Saint-Domingue puis Cuba à tribord, avant l’arrivée devant Progreso, sur la presqu’île du Yucatán au Mexique.
Source : Bernard Stamm