Crédit : M.Mochet/AFP
« Si on m’avait annoncé nos résultats 2009 il y a deux ans, j’aurais signé tout de suite… et des deux mains ! » s’amuse Marc Guillemot. Il vient en effet de vivre une année extraordinaire à bord du monocoque Safran : Troisième du Vendée Globe, vainqueur du Trophée SNSM, vainqueur de la Transat Jacques Vabre… et Champion du Monde IMOCA.
« Pour gagner la Jacques Vabre, il faut un super bateau, un super partenaire comme Safran et un super équipier comme Charles Caudrelier Benac. Nous avons réuni tout cela, et oui, je suis fier de notre course. Je crois pouvoir dire que nous l’avons gagnée en beauté. Pour moi c’est plus qu’une victoire… c’est une grande victoire ! », résumait-il à l’arrivée de la course.
Le bateau le plus fiable de toute la flotte
« Au-delà du résultat, ce qui fait le plus plaisir c’est l’art et la manière », assurent en chœur Marc Guillemot et Gérard Le Page. Ce dernier explique : « en tant que partenaire, Safran ne peut qu’être satisfait et à tous les niveaux ( sportif, technique, médiatique). Plus largement la maturité acquise à la fois par le projet et par le bateau est très intéressante.
Le titre de Champion du Monde valide cette fiabilité et récompense aussi une façon de conduire les projets propre à Safran. On définit d’abord des objectifs de performance, ensuite on constitue une équipe et enfin on met à disposition de cette équipe les savoir-faire et les technologies du Groupe pour améliorer en permanence la performance et la fiabilité ». Marc Guillemot ajoute cette statistique révélatrice : « Depuis 2007, parmi tous les nouveaux monocoques IMOCA, Safran est le seul à n’avoir abandonné aucune course… c’est forcément une grande satisfaction. »
Une culture commune avec le groupe Safran
On connaît déjà la nature et le nombre impressionnant d’innovations apportées techniquement par le groupe Safran sur le monocoque. Un chiffre supplémentaire donne une idée de l’implication directe du Groupe : « une centaine d’ingénieurs au total ont travaillé sur le projet », note Gérard Le Page. Marc Guillemot abonde en ce sens : « Safran est un partenaire exemplaire. Ils connaissent les processus d’innovation et font confiance à une équipe pour résoudre les problèmes techniques et fiabiliser les systèmes. Au-delà des aspects techniques et technologiques indéniables, notre relation est basée sur la confiance et c’est une des principales clés de notre réussite. »
2010 : progresser encore et toujours… vers la Route du Rhum
Et maintenant ? « Après quelques courses de reprise au printemps, La Route du Rhum sera le point d’orgue, le grand objectif de l’année 2010 », confirment les deux protagonistes. Un nouveau challenge excitant, en solitaire cette fois, et pour lequel il faudra encore faire progresser le bateau. _ Le travail sur les pilotes notamment – « qui ont énormément progressé entre le départ du Vendée et celui de la Jacques Vabre », note Marc Guillemot – va se poursuivre. D’autres innovations sont à l’étude, notamment une pile à combustible et des hydro-générateurs. En 2010 nous travaillerons aussi sur beaucoup d’autres améliorations qui seront apportées au bateau dès 2011, afin de les valider dans la perspective du Vendée Globe 2012 ».
Côté skipper, il faudra naviguer encore et toujours plus « puisqu’on s’aperçoit que c’est de cette façon qu’on progresse encore le mieux », explique Marc Guillemot, qui ajoutera donc encore quelques dizaines de milliers de milles aux 60 000 milles qu’il a déjà parcourus sur le bateau… soit l’équivalent de près de trois tours du monde !
Source : Safran
