Records / Conditions difficiles pour Noël à bord de Groupama 3

A 600 milles au sud des Açores, Groupama 3 a été contraint de se mettre à la cape hier matin afin d'éviter un train de houle qui se croisait. La mer était dure et il était plus sage « d'attendre que ça passe » !

© Arnaud Pilpré / Studio Zedda

Joint hier à la mi journée Fred Le Peutrec est revenu sur la nuit de Noël à bord de Groupama 3 : «Et bien disons que pour fêter ça nous avons simplement tiré des bords dans une mer difficile ! Les conditions météos et la mer n'étaient pas favorables à fêter Noël ! Nous étions concentrés sur la marche de Groupama 3. »

François Salabert de renchérir : «On n'a pas voulu se faire aspirer par la dépression donc nous l'avons laissé passer sinon nous aurions pris des risques inutilement. Il y avait 4 à 5 mètres de creux, au début la mer était courte. Nous étions à 90 degrés de la route. Même sous grand voile seule, nous faisions encore des pointes à 21/23 noeuds, nous étions travers à la vague ; ce qui n'est pas une position confortable pour le bateau qui est très sollicité ! Nous avons jugé plus sage de prendre un ris et de mettre Groupama 3 à la cape de manière à faire le dos rond ! »

Le matin de Noël, le trimaran et son équipage reprenait une belle vitesse de croisière, cap au nord; l'objectif étant toujours d'accrocher la dépression qui vient de l'ouest et qui va pousser Groupama 3 vers son port d'attache dans lequel il est attendu dans la nuit de dimanche à lundi.

Source : Groupama