Brèves / Les "Princesses de Bretagne" prêtes à attaquer !

Dans deux jours, la Semaine Olympique Française ! Pour se préparer à cette épreuve importante, quatrième étape de la Coupe du Monde, les princesses de Bretagne sont déjà à pied d'œuvre sur le plan d'eau d'Hyères.

© Nico Martinez / 41 Trofeo Princes Sofia MAPFRE

Dès dimanche la Semaine Olympique Française rassemblera 716 équipages et 1012 marins parmi les meilleurs athlètes olympiques au monde. Arrivées lundi dernier à Hyères, Julie Bossard, Sophie D’Ortoli et Céline Devaux ont un objectif : terminer dans les huit premières. Déçues de leur prestation lors du Trofeo Princesa Sofia – Mapfre, en mars dernier à Palma de Majorque (Espagne), où l'équipage s'est arrêté avant les quarts de finale, l’équipage soutenu par Prince de Bretagne a ici plus d'un tour dans leur sac.

"Chacune de nous a déjà participé à la SOF en 470, il y a quelques années," explique Julie. "Ca sert pas mal de connaître le plan d'eau. Nous avons nos marques et nous ne perdons pas de temps !" Les trois Bretonnes naviguent donc en terrain connu, mais ne se tournent pas les pouces pour autant. D'ici dimanche, leur emploi du temps est bien cadré. Le matin, elles naviguent avec un équipage et un coach australien. Une collaboration dont Julie est enchantée : "c'est intéressant car c'est une autre approche". Puis elles passent une heure sur l'eau l'après-midi avec deux autres équipages, un français et un australien. Au programme, pas d'exercice compliqué mais des séances de navigation pour se mettre en confiance. "On refait nos gammes," résume Julie.

Pas question non plus de se fatiguer avant la régate. "L'avantage de cet entraînement, c'est qu'il ressemble à notre format de course. En match-race, il faut sans cesse aller sur l’eau, s'arrêter et repartir tout en restant dedans. Du coup, cette semaine nous a permis de rentrer dans l’esprit compétition !"

Nouvelle discipline olympique, le match-race féminin fait cette année son entrée à la SOF. 24 équipages s'affronteront à bord de l'Elliott, un quillard néo-zélandais que Julie et ses deux équipières apprécient. "Nous naviguons dessus depuis janvier. C'est un bateau sympa qui va vite au portant et offre des sensations. C’est physique, il faut se donner au rappel pour aller vite et c'est intéressant d'ajouter cette dimension au match-race. Il est fun dans le vent, alors nous espérons avoir un peu de mistral pour nous éclater dès dimanche !"

Source : Prince de Bretagne