«Ces dernières heures, je n’étais pas inquiet parce que Virbac et Safran n’étaient plus menaçants, mais je suis vraiment content d’arriver. Elle était dure pour les nerfs cette Route du Rhum » confiait, à peine BRIT AIR amarré au ponton du bassin de la Darse, un Le Cléac’h bien fatigué.
«Bilou était intouchable » avouait Armel. «Il n’a fait aucune erreur et quand il m’a lâché, je n’ai pas pu revenir. Il a fait ce que j’ai réussi en Figaro cette année ». En toute modestie Armel dit aussi que du coup, il ne pouvait pas faire mieux que deuxième de ce Rhum et que cette deuxième marche sur le podium le comble de joie, qu’elle était presque inespérée. «Je ne partais pas parmi les grands favoris. BRIT AIR est de 2007, il y avait des bateaux neufs et de grands skippers parmi mes adversaires, tous pouvaient prétendre à la victoire. Ce n’était vraiment pas évident. Deux victoires en Figaro cette année et ce podium, nous avons réalisé une belle saison avec BRIT AIR, c’est le moins que l’on puisse dire, c’est un beau travail d’équipe qui se concrétise une fois de plus.».