Crédit : B Stichelbaut / BPCE
Pascal Bidégorry et ses hommes ont donc levé le pied cette nuit pour ralentir la marche du bateau. Touchant entre 7 et 10 nœuds de vent, le maxi-trimaran a gardé son cap à l'Est. Depuis 8h00 ce matin, ils se trouvent dans une zone moins ventée, la prochaine étape va donc consister à retirer la dérive pour voir ce qu'il en est.
Pascal Bidegorry est revenu sur les circonstances de l'incident :
"Cette nuit, nous avons immédiatement ressenti l'effet du choc mais le Maxi Banque Populaire V ne s'est pas arrêté. En revanche, nous avons pris la décision de stopper la marche du bateau et de rouler les voiles. Nous avons passé une heure à la cape, mais dans la nuit noire, il n'était pas facile de se rendre compte des dégâts. Ce qui est sûr c'est qu'il manque un bout de la dérive et la crash-box est arrachée."
"Nous avons constaté dans un second temps que le barreau de la dérive était cassé et qu’il manquait 40 cm de la dérive. Ainsi nous avons donc décidé de calmer un peu le jeu, de stabiliser notre vitesse à 25 nœuds et de laisser un minimum de dérive dans l'eau afin de ne pas aggraver les choses. Notre idée est de naviguer plus loffé qu'on ne l'avait fait pour être, demain au lever du jour, dans une zone avec moins de vent et moins de mer, afin de pouvoir lever les 600 kg de dérive et voir précisément ce qu'il en est. Mais nous maintenons un cap au Sud Est".
Source : Banque Populaire