C'est désormais une habitude. Comme lors des deux dernières éditions de la Transat Jacques Vabre, le monocoque Groupe Bel est le premier concurrent à avoir rallié - cette nuit - le port de départ. Ce n'est pas une coquetterie mais plutôt une prudence puisque le bateau, basé à Port Camargue en Méditerranée, doit contourner la péninsule ibérique, traverser le Golfe de Gascogne et remonter la Manche pour rejoindre Le Havre, soit un périple de 1500 milles (2700 km) où ralentissements météo et autres contretemps peuvent s'inviter.
Se garder une marge de manoeuvre reste donc essentiel d'autant qu'après un tiers d'une transatlantique sous la coque, le bateau doit être examiné de la cale au plafond. Après un convoyage de 12 jours réalisé dans des conditions variées et sous escorte poétique de dauphins, le bateau au sourire de « La vache qui rit® » mené par Kito de Pavant et Yann Régniau, a retrouvé les vertes prairies normandes dans les temps et en grande forme. « Nous avons l'ambition d'être les premiers dans les ports d'arrivée mais nous commençons au moins par arriver premiers dans la ville de départ ! » s'amuse Kito. « Plus sérieusement, nous avions cet objectif de rejoindre Le Havre avant le 15 octobre pour être à l'aise et c'est le cas. Nous avons beaucoup travaillé et nos concurrents aussi. J'ai vraiment hâte de les retrouver et de renouer avec la compétition. »
Presque un « nouveau » bateau
Après la pétole méditerranéenne, c'est dans un flux tonique de 30 nœuds et au près que Groupe Bel a traversé le Golfe de Gascogne. Une belle occasion de tester en conditions le tout nouveau roof de Groupe Bel. Essai transformé pour Kito visiblement conquis par cette configuration. « Ça change la vie ! J'ai l'impression d'avoir un nouveau bateau : bien plus confortable à la barre et toutes les optimisations réalisées cet été portent leurs fruits ! Douze jours de convoyage en passant par Gibraltar, le Cap Finisterre et la Pointe Bretagne, c'est une navigation très utile qui nous met dans un bon rythme de transat et nous sommes bien rôdés avec Yann. »
Danse avec les dauphins
Réglages du bateau seul sur le pont, charges moteurs, cuisine à bord, temps pour les médias et rencontre avec des dauphins, Yann Régniau qui court sa première Transat Jacques Vabre, s'est offert un exercice grandeur nature. « Je suis maintenant sur Groupe Bel comme à la maison ! Davantage en confiance et plus à l'aise sur les réglages de voiles, de quille, de dérives, de ballasts, etc. J'ai acquis les bons reflexes, » explique le marin-designer et concepteur de voiles qui se souviendra de son voyage. « A Ouessant, deux, puis huit dauphins nous ont accompagnés. Ils sont restés une partie de la nuit à jouer avec l'étrave. Je me suis suspendu au bout dehors, c'était magnifique de les voir nager dans le plancton phosphorescent sous une lune presque pleine ; vraiment un très joli moment. »
A bon port, Groupe Bel est désormais pris en main par son équipe technique pour réaliser un check complet et terminer la préparation. En attendant, retour à Port Camargue pour Kito et en Bretagne pour Yann qui doit passer son brevet de secourisme, obligatoire pour prendre le départ de La Transat Jacques Vabre. Les deux hommes se retrouveront ensuite mercredi prochain pour rendre visite aux collaborateurs des usines Bel de Pacy dans l'Eure et d'Evron en Mayenne, avant de rejoindre Le Havre pour la dernière ligne droite.
Source : Belchiztour
Credit : G. Grenier
Se garder une marge de manoeuvre reste donc essentiel d'autant qu'après un tiers d'une transatlantique sous la coque, le bateau doit être examiné de la cale au plafond. Après un convoyage de 12 jours réalisé dans des conditions variées et sous escorte poétique de dauphins, le bateau au sourire de « La vache qui rit® » mené par Kito de Pavant et Yann Régniau, a retrouvé les vertes prairies normandes dans les temps et en grande forme. « Nous avons l'ambition d'être les premiers dans les ports d'arrivée mais nous commençons au moins par arriver premiers dans la ville de départ ! » s'amuse Kito. « Plus sérieusement, nous avions cet objectif de rejoindre Le Havre avant le 15 octobre pour être à l'aise et c'est le cas. Nous avons beaucoup travaillé et nos concurrents aussi. J'ai vraiment hâte de les retrouver et de renouer avec la compétition. »
Presque un « nouveau » bateau
Après la pétole méditerranéenne, c'est dans un flux tonique de 30 nœuds et au près que Groupe Bel a traversé le Golfe de Gascogne. Une belle occasion de tester en conditions le tout nouveau roof de Groupe Bel. Essai transformé pour Kito visiblement conquis par cette configuration. « Ça change la vie ! J'ai l'impression d'avoir un nouveau bateau : bien plus confortable à la barre et toutes les optimisations réalisées cet été portent leurs fruits ! Douze jours de convoyage en passant par Gibraltar, le Cap Finisterre et la Pointe Bretagne, c'est une navigation très utile qui nous met dans un bon rythme de transat et nous sommes bien rôdés avec Yann. »
Danse avec les dauphins
Réglages du bateau seul sur le pont, charges moteurs, cuisine à bord, temps pour les médias et rencontre avec des dauphins, Yann Régniau qui court sa première Transat Jacques Vabre, s'est offert un exercice grandeur nature. « Je suis maintenant sur Groupe Bel comme à la maison ! Davantage en confiance et plus à l'aise sur les réglages de voiles, de quille, de dérives, de ballasts, etc. J'ai acquis les bons reflexes, » explique le marin-designer et concepteur de voiles qui se souviendra de son voyage. « A Ouessant, deux, puis huit dauphins nous ont accompagnés. Ils sont restés une partie de la nuit à jouer avec l'étrave. Je me suis suspendu au bout dehors, c'était magnifique de les voir nager dans le plancton phosphorescent sous une lune presque pleine ; vraiment un très joli moment. »
A bon port, Groupe Bel est désormais pris en main par son équipe technique pour réaliser un check complet et terminer la préparation. En attendant, retour à Port Camargue pour Kito et en Bretagne pour Yann qui doit passer son brevet de secourisme, obligatoire pour prendre le départ de La Transat Jacques Vabre. Les deux hommes se retrouveront ensuite mercredi prochain pour rendre visite aux collaborateurs des usines Bel de Pacy dans l'Eure et d'Evron en Mayenne, avant de rejoindre Le Havre pour la dernière ligne droite.
Source : Belchiztour