Après son chavirage mi-août à New York, alors qu'il se lançait dans une tentative de record de l'Atlantique en Solitaire, Francis Joyon a réussi à faire rapatrier en France son grand trimaran IDEC. Par la mer, grâce à un gréement de fortune et une belle chaîne de solidarité des deux côtés de l'Atlantique. Les travaux commencent à Vannes et le maxi devrait être remis à l'eau au printemps. Le tout via la méthode Joyon : simple, efficace et sans gâchis inutile.
"Pour un chavirage, on peut dire que les dégâts étaient limités, comparables à ceux d'un démâtage. Nous avons récupéré un maximum de choses et beaucoup vont être réutilisées." Francis Joyon résume à grands traits l'état de son maxi trimaran IDEC qui vient d'être mis au sec à Vannes. Et où il entame les travaux, "avec les mêmes artisans que pour les chantiers ordinaires". Déjà une victoire pour un bateau qui aurait pu être définitivement perdu après le chavirage new yorkais de cet été.
"Il fallait commencer par protéger le bateau du cyclone Irène qui approchait. Ce qui voulait dire le préparer à résister à des vents de 80 noeuds". Pas une mince affaire. Quelques jours de stratification ont également été assurés par Francis Joyon pour refaire provisoirement la casquette de roof, écrasée par le chavirage. Les dégâts ? L'essentiel concerne le gréement avec le mât brisé en deux, mais dont les morceaux ont été récupérés ("au final nous avons même réussi à sauver 3 voiles sur 5" précise Francis).
Retour transatlantique sous gréement de fortune !
Francis Joyon explique : "nous avons réussi à monter un gréement de fortune avec la partie supérieure du mât et à retailler et adapter des voiles". Au final, "toujours avec l'aide du chantier Hunt, nous avons pu doter IDEC d'un mât de 16 mètres de haut (32 m en temps normal). Puis nous l'avons essayé en mer et nous avons vu que ça tenait. Il ne restait plus qu'à attendre une fenêtre météo." Au final, les trois hommes n’ont mis que 16 jours pour ramener le bateau sous son gréement de fortune.
A l’eau au printemps
IDEC désormais du bon côté de l'Atlantique, les scies et ponceuses sont donc de sortie. "On va notamment renforcer un des bras de liaison sur lequel nous avons constaté un délaminage mais qui n’est visiblement pas dû au chavirage et refaire donc le 'doag house' et quelques autres petites choses comme ça". Le mât ? Lorima, le constructeur de l'espar, est ainsi chargé de le re-fabriquer à partir des deux morceaux existants. "Ils ont besoin d'un délai de trois mois pour mener à bien cette opération" explique Francis Joyon. "Dès le printemps prochain, nous serons prêts à naviguer de nouveau". Ce ne sera pas volé.
Source : Mer et Media / Idec
"Pour un chavirage, on peut dire que les dégâts étaient limités, comparables à ceux d'un démâtage. Nous avons récupéré un maximum de choses et beaucoup vont être réutilisées." Francis Joyon résume à grands traits l'état de son maxi trimaran IDEC qui vient d'être mis au sec à Vannes. Et où il entame les travaux, "avec les mêmes artisans que pour les chantiers ordinaires". Déjà une victoire pour un bateau qui aurait pu être définitivement perdu après le chavirage new yorkais de cet été.
"Il fallait commencer par protéger le bateau du cyclone Irène qui approchait. Ce qui voulait dire le préparer à résister à des vents de 80 noeuds". Pas une mince affaire. Quelques jours de stratification ont également été assurés par Francis Joyon pour refaire provisoirement la casquette de roof, écrasée par le chavirage. Les dégâts ? L'essentiel concerne le gréement avec le mât brisé en deux, mais dont les morceaux ont été récupérés ("au final nous avons même réussi à sauver 3 voiles sur 5" précise Francis).
Retour transatlantique sous gréement de fortune !
Francis Joyon explique : "nous avons réussi à monter un gréement de fortune avec la partie supérieure du mât et à retailler et adapter des voiles". Au final, "toujours avec l'aide du chantier Hunt, nous avons pu doter IDEC d'un mât de 16 mètres de haut (32 m en temps normal). Puis nous l'avons essayé en mer et nous avons vu que ça tenait. Il ne restait plus qu'à attendre une fenêtre météo." Au final, les trois hommes n’ont mis que 16 jours pour ramener le bateau sous son gréement de fortune.
A l’eau au printemps
IDEC désormais du bon côté de l'Atlantique, les scies et ponceuses sont donc de sortie. "On va notamment renforcer un des bras de liaison sur lequel nous avons constaté un délaminage mais qui n’est visiblement pas dû au chavirage et refaire donc le 'doag house' et quelques autres petites choses comme ça". Le mât ? Lorima, le constructeur de l'espar, est ainsi chargé de le re-fabriquer à partir des deux morceaux existants. "Ils ont besoin d'un délai de trois mois pour mener à bien cette opération" explique Francis Joyon. "Dès le printemps prochain, nous serons prêts à naviguer de nouveau". Ce ne sera pas volé.
Source : Mer et Media / Idec