La mer de Chine commence. Il faut négocier un archipel à l’est de la Malaisie et se méfier de ses concurrents, parfois très proches. En tête, Telefónica et Groupama s’agacent. PUMA en embuscade, à 10 milles. Abu Dhabi et CAMPER, au deuxième plan, ne cessent de se doubler. Sanya est enfin sorti du détroit de Singapour. Et les virements de s’enchainer.
« On est trop proches de Groupama ! » Le navigateur de Telefónica Andrew Cape s’impatiente. Sorti en tête du détroit de Singapour, le bateau espagnol continue de mener aujourd’hui, en mer de Chine.
Mais à moins de quatre milles, les Français restent dangereux. Ils sont même passés premiers de 03h à 08h UTC. Dans un vent de nord-est de 10 à 15 nœuds, un vent de mousson, le duel garde son intensité.
« Ça va être serré, » continue l’Australien, quatre Volvo Ocean Race au compteur. « C’est une bonne équipe et ça va être très difficile de s’en débarrasser. Groupama est juste à côté, on voit PUMA au loin. Ça va être intéressant à suivre. »
Les premiers sont à moins de 900 milles de Sanya. Sur la route de la marina chinoise, deux points clefs : l’archipel que la flotte doit laisser sur bâbord en ce moment même, et la côte vietnamienne, à 400 milles de distance. L’archipel, avec trois marques de parcours à respecter, apporte les habituelles bascules de vent qui accompagnent tout morceau de terre.
Franck Cammas en a donné la preuve ce midi lors d’une vacation vidéo : « On est malheureusement en train de tomber dans du petit temps qui n’était pas prévu. Un peu de tension, tout le monde est réveillé pour manœuvrer. Le vent a baissé sous les 10 nœuds et il y a 40 degrés de différence entre les fichiers et la réalité. On a viré et on envoie le code zéro. »
En pleine nuit asiatique, le skipper de Groupama confie « voir le feu de Telefónica. Mais ils ont pas mal gagné depuis qu’on est tombés dans ce trou de vent. » Puis le long bord de près pour rejoindre la côte vietnamienne, où du vent fort est attendu. 30 à 35 nœuds avec des vagues de trois à cinq mètres que les concurrents atteindraient demain soir.
Avec trois groupes distincts – les trois premiers à vue, Abu Dhabi Ocean Racing et CAMPER with Emirates Team New Zealand au contact et Sanya plus de 170 milles derrière, qui a passé le phare de Horshburg à 14h13 UTC – et peu d’options stratégiques à prendre, c’est le concurrent le plus proche qui focalise l’attention … Et la bataille entre Telefónica et Groupama en est le meilleur exemple.
« Vous devez réagir très rapidement dès qu’ils font quelque chose, » commente Cape au sujet de ses poursuivants verts. À la sortie des détroits de Malacca et de Singapour et à la veille d’un long bord de près, tous les marins sont fatigués. Mais Capey est catégorique : « Vous ne voulez pas prendre le risque de les voir se rapprocher. Il faut réagir très vite à leurs manœuvres. »
ETA des premiers bateaux : autour du 4 février à Sanya
Classement à 17 heures :
1 Telefonica 0.00
2 Groupama 3.60
3 Puma 11.60
4 Abu Dhabi 74.00
5 Camper 84.70
6 Sanya 179.70
Source : Volvo Ocean Race
« On est trop proches de Groupama ! » Le navigateur de Telefónica Andrew Cape s’impatiente. Sorti en tête du détroit de Singapour, le bateau espagnol continue de mener aujourd’hui, en mer de Chine.
Mais à moins de quatre milles, les Français restent dangereux. Ils sont même passés premiers de 03h à 08h UTC. Dans un vent de nord-est de 10 à 15 nœuds, un vent de mousson, le duel garde son intensité.
« Ça va être serré, » continue l’Australien, quatre Volvo Ocean Race au compteur. « C’est une bonne équipe et ça va être très difficile de s’en débarrasser. Groupama est juste à côté, on voit PUMA au loin. Ça va être intéressant à suivre. »
Les premiers sont à moins de 900 milles de Sanya. Sur la route de la marina chinoise, deux points clefs : l’archipel que la flotte doit laisser sur bâbord en ce moment même, et la côte vietnamienne, à 400 milles de distance. L’archipel, avec trois marques de parcours à respecter, apporte les habituelles bascules de vent qui accompagnent tout morceau de terre.
Franck Cammas en a donné la preuve ce midi lors d’une vacation vidéo : « On est malheureusement en train de tomber dans du petit temps qui n’était pas prévu. Un peu de tension, tout le monde est réveillé pour manœuvrer. Le vent a baissé sous les 10 nœuds et il y a 40 degrés de différence entre les fichiers et la réalité. On a viré et on envoie le code zéro. »
En pleine nuit asiatique, le skipper de Groupama confie « voir le feu de Telefónica. Mais ils ont pas mal gagné depuis qu’on est tombés dans ce trou de vent. » Puis le long bord de près pour rejoindre la côte vietnamienne, où du vent fort est attendu. 30 à 35 nœuds avec des vagues de trois à cinq mètres que les concurrents atteindraient demain soir.
Avec trois groupes distincts – les trois premiers à vue, Abu Dhabi Ocean Racing et CAMPER with Emirates Team New Zealand au contact et Sanya plus de 170 milles derrière, qui a passé le phare de Horshburg à 14h13 UTC – et peu d’options stratégiques à prendre, c’est le concurrent le plus proche qui focalise l’attention … Et la bataille entre Telefónica et Groupama en est le meilleur exemple.
« Vous devez réagir très rapidement dès qu’ils font quelque chose, » commente Cape au sujet de ses poursuivants verts. À la sortie des détroits de Malacca et de Singapour et à la veille d’un long bord de près, tous les marins sont fatigués. Mais Capey est catégorique : « Vous ne voulez pas prendre le risque de les voir se rapprocher. Il faut réagir très vite à leurs manœuvres. »
ETA des premiers bateaux : autour du 4 février à Sanya
Classement à 17 heures :
1 Telefonica 0.00
2 Groupama 3.60
3 Puma 11.60
4 Abu Dhabi 74.00
5 Camper 84.70
6 Sanya 179.70
Source : Volvo Ocean Race
