Il est de ceux qui ont fait l'histoire de La Solitaire du Figaro pour s'y être aligné à douze reprises et y avoir remporté cinq étapes. Il s'est entraîné comme un acharné tout l'hiver pour, quoi qu'il arrive, s'aligner au départ de la quarante-troisième édition avec une rage et une envie de vaincre intactes. Mais jusqu'à cette semaine il lui manquait encore le soutien de précieux partenaires. Avec soulagement et bonheur, Yann Eliès s'apprête à hisser officiellement les couleurs de "Groupe Quéguiner - Le Journal des Entreprises". Au départ de Paimpol, à une encablure de son jardin de prédilection, le natif de Saint-Brieuc entend bien faire de sa treizième participation celle de la chance et de la réussite !
Le sillage de Yann Eliès a depuis toujours et à plus forte raison ces dernières années, laissé l'empreinte d'une détermination sans faille. Absent de La Solitaire du Figaro l'année passée, il était bien décidé à renouer avec la course qui l'a révélé en 1997. Il y a quelques jours encore, il craignait de devoir prendre le large avec des ambitions fortes mais avec une coque blanche. Multipliant les contacts et s'appuyant sur un réseau d'aide très fort, celui qui fait partie des grands favoris au départ a fini par trouver des partenaires pour l'accompagner dans cette nouvelle aventure.
C'est au Groupe Quéguiner et au Journal des Entreprises que le marin doit aujourd'hui cette belle bouffée d'oxygène. Partageant avec lui un attachement profond au territoire breton et un sens aigu de l'effort et de l'engagement, le fabricant et négociant en matériaux de construction et le titre dédié à l'économie, filiale du Groupe Télégramme, ont ainsi souhaité s'associer à un sportif qui leur ressemble. Pour ce dernier la satisfaction est grande : " Il y a un véritable élan de solidarité qui s'est mis en place. Malgré la conjoncture actuelle, j'ai réussi à convaincre deux partenaires de se lancer dans l'aventure. Je suis heureux d'avoir rencontré en ces deux dirigeants des hommes foncièrement intéressants, intéressés et à l'écoute ".
Préparation sportive idéale
A présent libéré d'un poids, Yann Eliès peut donc achever de se consacrer à la préparation de l'épreuve reine du calendrier monotype. Présent sur toutes les épreuves solitaires d'avant saison, le skipper de " Groupe Quéguiner - Le Journal des Entreprises" a mis toutes les chances de son côté et fait valoir très tôt son état de forme auprès de la concurrence. Vainqueur à l'Aber Wrac'h, deuxième aux Sables d'Olonne et troisième à Concarneau, il a démontré non seulement que les entraînements hivernaux avaient porté leurs fruits, mais surtout qu'il n'avait rien perdu de sa vista. A une semaine du départ, il est certainement parmi les plus affûtés de la flotte : " Ma préparation a débuté très tôt. J'ai récupéré mon bateau mi-janvier, alors que je ne savais pas encore ce que je ferai de ma saison. Mais je savais que je voulais naviguer et j'ai pris le risque de ne pas le relouer. J'ai pris le chemin des entraînements à Port-La-Forêt et j'ai démarré les stages en compagnie de mes camarades. Je peux dire que j'ai eu une préparation sportive idéale. Techniquement, même si ça a été un peu plus compliqué faute de partenaire, j'ai quand même pu commander mes voiles neuves dans les temps. Le fait d'avoir trouvé le soutien de ces deux entreprises rajoute un bon coup de peps à mon histoire !".
La gagne, avec la manière !
Du peps, la motivation et l'envie... trois dénominateurs qui pourraient bien jouer l'équation gagnante. C'est en tous les cas bien l'objectif clairement affiché d'un Yann Eliès au sommet de son art. Demandez lui ce qu'il vise et la réponse fuse : " La gagne ! Et le rêve serait de le faire comme mes copains Armel Le Cléac'h et Jérémie Beyou qui avaient remporté trois étapes sur quatre, avec la manière donc. Mais je connais trop cette épreuve pour savoir que tout est possible, dans un sens comme dans l'autre. Je suis souvent venu pour la remporter et si ça n'a pas été le cas, j'en suis toujours ressorti heureux. Je suis vraiment content d'être au départ. Je me sens en confiance, même si j'ai conscience que les petits jeunes vont bien et sont en forme. C'est aussi un bon défi que de se dire qu'il faut les battre, se remettre à niveau et rester au top !".
Vaincre en y mettant les formes, une philosophie qui unit un marin et ses deux nouveaux partenaires.
Source : Rivacom
Credit : Pauce
C'est au Groupe Quéguiner et au Journal des Entreprises que le marin doit aujourd'hui cette belle bouffée d'oxygène. Partageant avec lui un attachement profond au territoire breton et un sens aigu de l'effort et de l'engagement, le fabricant et négociant en matériaux de construction et le titre dédié à l'économie, filiale du Groupe Télégramme, ont ainsi souhaité s'associer à un sportif qui leur ressemble. Pour ce dernier la satisfaction est grande : " Il y a un véritable élan de solidarité qui s'est mis en place. Malgré la conjoncture actuelle, j'ai réussi à convaincre deux partenaires de se lancer dans l'aventure. Je suis heureux d'avoir rencontré en ces deux dirigeants des hommes foncièrement intéressants, intéressés et à l'écoute ".
Préparation sportive idéale
A présent libéré d'un poids, Yann Eliès peut donc achever de se consacrer à la préparation de l'épreuve reine du calendrier monotype. Présent sur toutes les épreuves solitaires d'avant saison, le skipper de " Groupe Quéguiner - Le Journal des Entreprises" a mis toutes les chances de son côté et fait valoir très tôt son état de forme auprès de la concurrence. Vainqueur à l'Aber Wrac'h, deuxième aux Sables d'Olonne et troisième à Concarneau, il a démontré non seulement que les entraînements hivernaux avaient porté leurs fruits, mais surtout qu'il n'avait rien perdu de sa vista. A une semaine du départ, il est certainement parmi les plus affûtés de la flotte : " Ma préparation a débuté très tôt. J'ai récupéré mon bateau mi-janvier, alors que je ne savais pas encore ce que je ferai de ma saison. Mais je savais que je voulais naviguer et j'ai pris le risque de ne pas le relouer. J'ai pris le chemin des entraînements à Port-La-Forêt et j'ai démarré les stages en compagnie de mes camarades. Je peux dire que j'ai eu une préparation sportive idéale. Techniquement, même si ça a été un peu plus compliqué faute de partenaire, j'ai quand même pu commander mes voiles neuves dans les temps. Le fait d'avoir trouvé le soutien de ces deux entreprises rajoute un bon coup de peps à mon histoire !".
La gagne, avec la manière !
Du peps, la motivation et l'envie... trois dénominateurs qui pourraient bien jouer l'équation gagnante. C'est en tous les cas bien l'objectif clairement affiché d'un Yann Eliès au sommet de son art. Demandez lui ce qu'il vise et la réponse fuse : " La gagne ! Et le rêve serait de le faire comme mes copains Armel Le Cléac'h et Jérémie Beyou qui avaient remporté trois étapes sur quatre, avec la manière donc. Mais je connais trop cette épreuve pour savoir que tout est possible, dans un sens comme dans l'autre. Je suis souvent venu pour la remporter et si ça n'a pas été le cas, j'en suis toujours ressorti heureux. Je suis vraiment content d'être au départ. Je me sens en confiance, même si j'ai conscience que les petits jeunes vont bien et sont en forme. C'est aussi un bon défi que de se dire qu'il faut les battre, se remettre à niveau et rester au top !".
Vaincre en y mettant les formes, une philosophie qui unit un marin et ses deux nouveaux partenaires.
Source : Rivacom