Brève / Aurélien Ducroz en tête au 2e point de passage dans le Saint-Laurent

Aurélien Ducroz et son équipage ont viré en tête des monocoques Class40 la bouée de Rimouski, second point de passage obligatoire de la Transat Québec Saint Malo. Après un départ époustouflant au coup de canon donné dimanche à 11h20 (heure locale), 17h20 (heure française), « Latitude Neige/Longitude mer » n'a pas quitté le peloton de tête de la flotte. Une bagarre très serrée entre les 20 équipages dans laquelle le trio de choc Ducroz/Péron/Le Breton s'impose devant l'élite de la Class40 et remporte la prime de 3000$ offerte au premier bateau à la bouée de Rimouski.

Aurélien Ducroz et ses équipiers au départ de la Québec-Saint Malo
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UNE SOLIDE ORGANISATION A BORD
Rare trio de cette 8ème Transat Québec Saint Malo, Aurélien Ducroz et son équipage ont mis au point une répartition très précise des rôles à bord en fonction des qualités de chacun pour affronter les pièges du Saint-Laurent. Avec 6 bouées à virer tout au long du fleuve c'est une véritable régate qui s'opère et nécessite une tactique imparable. A ce jeu-là c'est le figariste Eric Péron, qui est assigné au tableau de bord pendant toute la descente du Saint-Laurent. Sa connaissance des facteurs météo et son analyse de la cartographie vont guider l'équipage pour réaliser une navigation des plus rusées. Thomas Le Breton, grand Finniste avec deux préparations Olympiques à son actif sera le régleur-barreur à bord et Aurélien Ducroz fera parler son efficacité et sa connaissance du bateau sur l'enchainement des manœuvres.

« Je suis content de mon équipage, nous avons des expériences très complémentaires, la même vision sportive de la course au large et n'être que trois à bord permettra de compenser le décalage avec des bateaux plus récents. On va clairement être à fond pendant toute la descente du Saint-Laurent pour être dans les premiers à toucher l'air de l'Atlantique. Il y a une carte à jouer sur le Saint-Laurent car le petit temps annoncé sera en notre faveur mais il va falloir être malin pour jouer au ras des cailloux et négocier avec le courant. Cette descente du fleuve va être très sportive mais ce seront trois jours primordiaux pour le reste de la course.»

Source : Aurélien Ducroz