Classe Mini / Le rôle de la classe dans la course au large, on en débat au Nautic !

Le monde de la course au large évolue, la Classe Mini n’échappe pas à la règle. Les circuits monotypes fleurissent, les bateaux de séries se développent, mais l’état d’esprit « Mini » reste.  La Classe Mini, historique laboratoire technique et tremplin sportif de la course au large, reste fidèle à ses credo, mais va-t-elle voir son rôle évoluer ?




 C'est la seule de toutes les classes de course au large à avoir maintenu, malgré un contexte économique difficile, des flottes vraiment importantes ces dernières années (73 participants au Trophée Marie Agnès Péron 2012, 79 à la Transat 6,50 2011, 73 au Mini Fastnet 2011). Cependant, au sein de ces flottes, une tendance de plus en plus sensible s’observe depuis quelques saisons : l’équilibre prototypes / bateaux de série n’est plus là : en 2012, les flottes Mini ont été en général constituées aux deux tiers de bateaux de série.

Le proto : plus qu’un bateau, une ouverture vers le grand large
Les atouts des prototypes sont nombreux : funs, performants, évolutifs, ces petites carènes uniques sont bien plus que des bateaux. Le prototype est une formidable école de course au large. Monter et développer un projet « proto » est valorisant et formateur. Il ouvre aussi la voie vers d’autres horizons de la course au large.
Et puis il y a la récompense sportive : les premiers à passer la ligne d’arrivée sont les prototypes, les premiers à être médiatisés sont les coureurs en prototypes.

Petits prix, maxi plaisir
Aujourd’hui, de nombreux « protos » sont disponibles sur le marché de l’occasion. Ces carènes parfaitement fiabilisées et toujours performantes sont moins onéreuses que les bateaux de séries les plus récents.
Enfin, le nouveau parcours de la Mini Transat 2013 est plus ouvert que le tracé vers le Brésil, les prototypes dernière génération, champions du reaching seront sensiblement moins avantagés que précédemment. De nombreux prototypes des générations précédentes retrouvent toute leur compétitivité dans la perspective des transats à venir.

Débat - Table ronde au Nautic
Dimanche 9 décembre, de 14 à 16h, sur le stand de la ville de Douarnenez la Classe Mini propose d’ouvrir le débat avec :
Olivier Avram , président de la Classe Mini,
> Tanguy Blondel , communiquant, il a accompagné notamment Thomas Ruyant dans son ascension de la Classe Mini vers la Class40 puis le circuit Figaro Bénéteau,
> Michel Desjoyeaux , skipper, défenseur des classes Open et initiateur d’une nouvelle série monotype,
> Tanguy Leglatin , entraineur de coureurs au large, professionnels et amateurs,
> Samuel Manuard ancien ministe, architecte et skipper
Ce débat sera animé par Pierre-Yves Lautrou, journaliste-skipper et lui aussi ancien ministe.

Source : Kaori / Classe Mini