Figaro / Yann Elies satisfait : "Ca marche mieux quand je ne gagne pas le prologue !"

Yann Eliès a confirmé hier qu'il était sans conteste l'un des grands favoris de cette Transat Bretagne – Martinique 2013. A l'occasion du prologue, il a démontré toute son aisance dans les conditions musclées en s'emparant des commandes de la flotte dès le départ.


Longtemps leader, Yann Elies a préféré laisser la main et terminer 2e du prologue de Bretagne-Martinique.
Credit : A.Courcoux

Le skipper de Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir, a pris l'avantage d'entrée de jeu. Premier à franchir la première marque de parcours, il a aussi été l'un des premiers à hisser le spi avant de s'envoler avec une risée. « Je connais bien la rade de Brest, ses pièges et ses courants. A la bouée du Renard, je savais qu'il ne fallait pas aller trop loin pour ne pas risquer de rallonger la route. J'ai géré ma course et mes adversaires avant de ralentir à environ 500 mètres de la ligne d'arrivée. Ainsi, Anthony Marchand est passé devant moi. Je termine donc deuxième de ce prologue et je suis très content » explique le skipper. Et pour cause, ce scénario lui a plutôt réussi l'an passé.

Répéter le scénario de la Solitaire du Figaro
Rappelez-vous, la Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire : Yann terminait deuxième du tour de chauffe et remportait l'épreuve ensuite. « J'espère refaire la même ! », avoue le navigateur qui, en matière de prologue, a déjà un peu tout testé.

« J'en ai gagné plusieurs. Une fois, sur la Solitaire du Figaro, mais ça ne m'a pas du tout porté chance. Idem sur une Transat AG2R – La Mondiale. Comme ça marche mieux quand je ne gagne pas, alors je suis devenu un peu superstitieux », détaille Yann. « En tous les cas, je suis content de cette journée. J'ai pris beaucoup de plaisir sur l'eau et c'est tant mieux parce que ces derniers jours, j'avais déjà commencé à accumuler un peu de pression avec les premières sollicitations et les premiers fichiers météo du départ qui ne sont pas terribles dans le sens où pas mal d'air est annoncé. 

J'ai donc pu évacuer un peu tout ça, me passer la main sur les bouts et sur les winches plutôt que d'engueuler mon préparateur », plaisante le skipper de Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir, qui a prévu de rentrer chez lui, en Bretagne sud, pour trois jours avant de revenir à Brest jeudi matin et ainsi attaquer la dernière ligne droite avant le coup de canon de cette Transat Bretagne Martinique.

Source : Rivacom