ITW / Sidney Gavignet et Damian Foxall, 2e de la Jacques Vabre : "Ces bateaux sont exceptionnels" (images)

Sidney Gavignet et Damian Foxall ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre hier à 23h 04mn 09s (heure française) à Itajaí au Brésil, 05h après le vainqueur Edmond de Rothschild (Sébastien Josse et Charles Caudrelier). Les skippers racontent.


Credit : JM Liot


Le tandem franco irlandais aura mis 11j 10h 04min 09s pour parcourir les 5 450 milles (parcours théorique) entre le Havre et Itajaí, à la vitesse moyenne de 19,70. Mais ils ont en réalité parcouru 5 968 à la vitesse moyenne de 21,77.

Sidney Gavignet, skipper d’Oman Air – Musandam :
« Dans le sport, il y a du spectacle et ces bateaux ont fait le spectacle. Ils sont exceptionnels. En arrivant, on avait encore des conditions sublimes, on avait envie de continuer, ce sont de super machines de course, on espère qu’il y en aura plus la prochaine fois. 

C’était dur, mais nous avons été surpris de voir a quel point on a su s’adapter, maintenant on n’a plus peur, on a appris beaucoup.  Cette course s’est jouée au contournement de la pointe du Finistère, Edmond de Rothschild a continué à régater, nous, on s’est mis en mode tempête, et puis ça s’est joué dans l’aile de mouette sur l’anticyclone des Açores, Edmond de Rothschild l’a fait très bien et a pris de l’avance qu’il a gardé. 

Là où on a été surpris, c’est qu’on a navigué à 100% des polaires. »

Damien Foxall, co-skipper d’Oman Air – Musandam :
«C’est la meilleure dernière place que je n’ai jamais eue. C’était une super bagarre, Charles et Sébastien ont fait une super course, on est quand même contents de notre prestation. 

Les bateaux sont très marins, nous sommes allés à fond, et on a eu peu de soucis, on a mené le bateau proche de 100% la plupart du temps. On a fait des 24 heures au-dessus de 650 milles, ça veut dire 30 nœuds de moyenne souvent sur certains quarts. Grand-voile haute et gennaker, c’était le maximum de voilure. 

Nous avons découvert encore du potentiel qu’on n’imaginait pas. On a une grosse confiance maintenant dans ces bateaux. Ca donne envie de continuer…»


Source : Transat Jacques Vabre