Figaro / Kito de Pavant sur l'AG2R La Mondiale avec Gwénael Gbick "Ce n'est pas facile mais ça bouge." ITW

Son partenariat avec Groupe Bel est terminé, mais la motivation de Kito de Pavant est intacte. Si son projet « Made in Midi » se développe, via le Figaro et d'autres supports, il se verrait bien de nouveau au départ du Vendée Globe en 2016. Rencontre.


Transat AG2R cette année pour Kito de Pavant en espérant repasser en Imoca ensuite.
Credit : Th.Martinez

Kito, Où en es-tu depuis l'arrêt de ton partenariat de plusieurs années ?
"Et bien, on essaie de continuer ! Nous avons monté un projet qui s'appelle Made in Midi dont le but est de faire du bateau utile, en impliquant les acteurs économiques méditerranéens. Ce n'est pas simple car même s'il y a ici quelques coureurs talentueux, pour le moment les entreprises de notre région n'ont que peu participé aux grandes aventures de course au large comme le Vendée Globe. 

Il n'y a pas encore cette culture que l'on trouve en Bretagne, mais on y travaille : il y a tout ce qu'il faut chez nous en termes de structures, de savoir-faire… et de conditions de navigation et d'entraînement ! Ce n'est pas facile mais ça bouge."

"Nous essayons de fédérer beaucoup de monde, par des budgets qui ne font pas mal. On propose des tickets d'entrée très faibles, on commence doucement. L'idée est d'impliquer suffisamment de monde pour nous accompagner progressivement, sur différents supports. Ainsi, nous allons participer à la Transat Ag2r en Figaro, Gwénael Gbick et moi. Gwen fera ensuite La Solitaire du Figaro pendant que je me consacrerai parallèlement à un projet de bateau plus grand. Ce sera peut être la Barcelona World Race que nous avions envie de courir avec Alex Pella, ou la Route du Rhum en Class40. Le rêve ultime, c'est de réussir à être au départ du prochain Vendée Globe, en 2016.


Tu as toujours l'envie pour repartir autour du monde en solitaire?
"L'abandon sur avarie dans la dernière édition du Vendée Globe était un gros coup sur la tête. Je me suis posé cette question pendant un an… mais la réponse est très claire : je m'aperçois que j'ai toujours cette énorme envie d'y retourner ! Une fois qu'on a mis le doigt dans cet engrenage-là, on veut forcément aller au bout, réussir le projet, boucler la boucle. Terminer de belle manière en ayant raconté une belle histoire. On ne va pas s'éterniser sur un échec, il y a forcément de la frustration, mais je pense qu'on mérite d'y retourner."

Par la rédaction
Source : Vendée Globe