Transat AG2R / Gerald Veniard et Jeanne Grégoire à trois jours du départ : "Que ce soit facile et marrant !"

À 3 jours de leur grand départ vers les Antilles, Gérald Veniard et Jeanne Grégoire (Scutum) ne présentent aucun signe extérieur de stress d’avant départ. Tout sourire, sans pression, bien préparé, le duo affiche sans rougir ses ambitions de podium, voire de victoire, sur sa 4e Transat AG2R LA MONDIALE.



Gerald Veniard et Jeanne Grégoire à l'assaut de la Transat AG2R.
Credit : B.Gergaud

Les derniers entraînements au Pôle Finistère Course au Large et le prologue de la Transat AG2R LA MONDIALE ont montré que vous étiez dans le match : cela met en confiance ?
Gérald Veniard, skipper Scutum : « C’est clair que ça booste ! Naviguer au contact, sur le prologue, dans 25 nœuds de vent, nous a permis de nous rassurer sur des manœuvres pas faciles et dans la confrontation, notamment avec des marins très entraînés. C’était intéressant et positif sur de nombreux points. »

Jeanne Grégoire co-skipper Scutum : « Le prologue a été très positif parce que nous n’avions pas eu de grosses conditions météo depuis longtemps, et cela s’est bien passé. Nous sommes en progression, à chaque sortie. Idéalement, il nous faudrait encore un mois d’entraînement, mais ça, c’est mon côté « jamais satisfait » (rires). Nous sommes sur une pente ascendante, c’est ce qui compte ! »


Quels sont vos atouts par rapport aux autres ?
Gérald : « Nous n’avons pas de pression, contrairement à la moitié des autres équipages. Notre objectif est de bien naviguer, de croire en nos options… Nous nous connaissons très bien : nous savons que nous pouvons compter mutuellement l’un sur l’autre et, surtout, que nous pouvons nous booster l’un l’autre. Nous sommes aussi parmi ceux qui se sont le plus entraînés ces dernières semaines. »

Jeanne : « C’est difficile à dire. Il peut se passer tellement de choses sur une transat que de grands favoris peuvent se prendre les pieds dans le tapis (ou pas) et des challengers peuvent très bien sortir du lot à l’arrivée. Le constat, aujourd’hui, est que nous sommes dans le match et que nous pouvons afficher notre objectif de podium, voire de victoire, sans rougir. »


De quoi as-tu envie sur cette transat ?
Gérald : « Prendre beaucoup de plaisir pour compenser le stress de ces dernières semaines de préparation !... Et, si possible, décrocher des moments de gloire, surtout à l’arrivée (rires) ! J’ai envie de faire une belle transat avec Jeanne, d’en profiter tous les jours… »

Jeanne : « Me régaler. Être dans le bon wagon. Réussir, à chaque quart, à trouver le bon petit réglage. Avoir l’impression de bien naviguer tout le temps. Que ce soit facile et marrant ! »

Par la rédaction
Source : Kaori