IMOCA / Bureau Vallée remis à l'eau, Louis Burton en route vers le Vendée Globe : "L’objectif n°1 est de finir"

Après un gros chantier pour préparer et optimiser sa configuration Vendée Globe, l’IMOCA Bureau Vallée a enfin retrouvé son élément naturel. A Saint-Malo, cette mise à l’eau ouvre la dernière phase de préparation et de fiabilisation en vue du Vendée Globe pour Louis Burton. "Clairement, l’objectif de la préparation a été tourné vers un seul but : terminer la course."



Credit : BG Race

Louis Burton n’a pas caché sa joie en suivant de près les diverses manutentions nécessaires à la remise en route de son IMOCA. 2016 n’a pas été de tout repos pour le skipper. Outre les différents aspects de sa préparation au Vendée Globe (physique, nutrition, météo, médical…), le skipper a également passé de nombreux kilomètres sur la route à la rencontre des magasins Bureau Vallée et se languit maintenant de retrouver la mer.


Check-up minutieux
L’IMOCA Bureau Vallée a bénéficié d’un check-up minutieux et d’optimisation dans sa base de Saint-Malo, sous la houlette de Servane Escoffier, directrice du Team, et de Loïc Fequet, boat captain pour cette préparation au Tour du Monde en Solitaire.


Optimisation et fiabilisation
« Les optimisations réalisées cette année sont le fruit de l’expérience et des données enregistrées en 4 ans de course avec ce bateau. Nous avons pris le parti d'optimister les solutions, de mettre à neuf et de fiabiliser ce que nous avons pu valider ces dernières années. Presque tout est neuf à bord, mais selon des spécifications validées en course en amont. 

Les améliorations majeures concernent le confort de vie, avec une nouvelle casquette de roof très couvrante pour protéger le marin, et l’optimisation des aménagements intérieurs pour gagner encore un peu de poids, et faciliter la vie à bord, avec notamment un système de matossage et de déplacements des poids et des voiles à bord super pratique. 

Clairement, l’objectif de la préparation a été tourné vers un seul but : terminer la course, sans nuire au potentiel de vitesse du bateau, mais avec une petite dose de confort en plus pour rester performant 90 jours. » explique Louis Burton.


Naviguer jusqu'au départ
La suite du programme est simple : le skipper et son équipe vont désormais enchainer les navigations afin de finaliser la mise au point des nouveautés et de toutes les pièces neuves à bord. Le bateau ne retournera pas en chantier d’ici au Vendée Globe, il s’agit maintenant de naviguer. En plus des navigations de préparation, Louis participera également au Trophée Azimut fin septembre à Lorient. Après ça, le départ vers les Sables d’Olonne arrivera très vite, puisque les bateaux doivent être arrivés à Port Olona le 14 octobre.

Côté objectif sportif, Louis Burton répond sans détour : « L’échec de 2012 a été très dur à digérer car c’est la seule course que je n’ai pas terminée. Donc, l’objectif n°1, c’est de finir. Ce qui est bien, c’est qu’il y a de nombreux bateaux assez proches de Bureau Vallée en terme de performance. Donc terminer oui, mais avec l’idée d’être dans le match des bateaux de la génération 2008. »

Par la rédaction
Source : Frette Communication