Classe Mini / Les coureurs des Sables - Les Açores - Les Sables bientot sur le retour

Après une semaine passée sur l’île de Faial, les coureurs des Sables - Les Açores - Les Sables se sont laissés imprégner de la douceur de vivre des Açores. Mais une fois sur l’eau, seuls compteront les calculs de trajectoires pour contourner la bulle anticyclonique sur la route. Ce soir, départ de la deuxième étape, retour vers Les Sables.


Credit : Ch.Breschi/SAS 2016

Les Açores sous toutes les coutures
A chaque édition, quelques intrépides s’attaquent à la montée du volcan : trois heures de montée dans les pierriers, presqu’autant de descente pour une vue sur la mer de nuages. D’autres ont préfèré rester sur Faial, visiter les ruines du phare détruit par le dernier séisme de 1998, goûter les joies de la baignade dans les piscines naturelles volcaniques du sud de l’île.

En une semaine, des rituels se sont installés. C’est ainsi le traditionnel rendez-vous du soir au bar de la marina où les coureurs n’ont de cesse d’échanger sur leurs astuces de navigation ou leurs anecdotes de la première étape avant qu’ils ne se dispersent par petits groupes pour investir les quelques bonnes adresses de la ville.


Nord mais pas trop
Huit à dix jours : ce devrait être le temps mis par les coureurs, suivant qu’ils courent en prototype ou en bateau de série pour rallier Les Sables d’Olonne. Comme souvent, il leur faudra d’abord accepter de partir vers le nord, à près de 80° de la route directe pour contourner l’anticyclone des Açores qui se prolonge par une dorsale vers la France, avant de mettre le clignotant à droite et faire route sur la Vendée.

Si les premiers routages, lancés il y a maintenant trois ou quatre jours, préconisaient une route qui pouvait monter jusqu’à une centaine de milles au sud du phare du Fastnet, les dernières prévisions font état de perspectives beaucoup plus raisonnables, puisqu’il suffirait de tenter de traverser la dorsale à la latitude moyenne de la pointe de Penmarc’h.

Reste à bien négocier cette phase de transition qui pourrait se révéler décisive : en décidant de couper la dorsale trop tôt, on prend le risque de se trouver englué dans des calmes pendant de longues heures. En inclinant sa route trop tard, on fait des milles en plus qui pèseront dans le classement final.


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Par la rédaction
Source : SAS