Transat AG2R / Adrien Hardy et Thomas Ruyant s'élancent dimanche : "L’objectif, c’est la victoire !"

Sérieux prétendants à la victoire, Adrien Hardy et Thomas Ruyant capitalisent 18 Transats à eux deux. Deuxième de la Solitaire du Figaro 2017 et 3e lors de l’AG2R 2016, le marin nantais espère bien remporter la Transat AG2R cette année. A deux jours du départ, le duo d'Agir Recouvrement fait le tour d’horizon.


Adrien Hardy et Thomas Ruyant sur la Transat AG2R 2018
Crédit : DR

Un départ lent puis un coup d’accélérateur au Cap Finisterre

Le skipper d’AGIR RECOUVREMENT détaille la situation météorologique des premiers jours : « L’anticyclone des Açores génère des hautes pressions qui s’étendent vers la France et provoque un vent faible. Il faudra traverser cette dorsale durant les deux premières journées de course. Ensuite, nous rencontrerons du vent fort de secteur nord au Cap Finisterre : on bénéficiera alors des alizés portugais pour descendre rapidement vers les Canaries.

Malgré tout, cette entame de 48 heures sera délicate, car l’objectif est de sortir de cette zone de vent faible : il y aura une prime aux premiers sortis qui auront ensuite davantage de vent et des écarts significatifs peuvent se créer. 

Ensuite la trajectoire sera plutôt une longue ligne droite et une course de vitesse. Dans les alizés portugais, nous aurons des conditions musclées jusqu’à 40 nœuds : il faut bien gérer les différents spi, réussir à bien les garder gonflés et trouver le bon réglage entre vitesse, puissance et prudence. »


Thomas Ruyant enchaîne: « Nous aurons une première semaine de course particulièrement physique : les deux premières journées dans la pétole seront exigeantes en termes de réglages, d’observation du plan d’eau. À partir de l’Espagne, nous aurons 3, 4 jours dans du vent fort : il faudra se relayer toutes les heures au lieu des quarts habituels de 2h. Au bout d’une semaine, les organismes seront donc déjà bien sollicités. »


Adrien Hardy : "Chaque course apporte son lot d’inattendu"

Désireux de réussir une belle transat, Adrien Hardy rappelle : « L’objectif c’est la victoire ! En 2016, avec Vincent Biarnès à bord AGIR RECOUVREMENT, nous ne sommes pas passés loin. Cela dit, en Figaro l’objectif de victoire est toujours ambitieux, car nous avons les mêmes bateaux et chaque course apporte son lot d’inattendu. »

Départ de la course, dimanche 22 avril à 13h pour les 19 équipages et 3 890 milles de traversée.

Par la rédaction
Source : TB Press