Bob Escoffier ne ménage pas ses efforts pour être prêt sur la Route du Rhum : "L’actualité est bien chargée"

Dans un mois s’élancera la Route du Rhum à Saint-Malo. L’heure est au dernier coup de collier pour les marins. Bob Escoffier se concentre sur les derniers détails avec un objectif : avoir un bateau fin prêt justement, au moment du lancement des festivités. D’ici là, rien ne doit donc être négligé même si le planning du skipper de Kriter V – Socomore – Quéguiner reste bien chargé avec l’arrivée du trois-mâts barque Le Français dans la cité Corsaire et la sortie de son livre « La mer pour horizon », mais aussi, bien sûr, les derniers entraînements en solitaire.




Crédit : X Bouquin

Axé sur la sécurité

Depuis sa participation à la Drheam Cup – Destination Cotentin à la fin du mois de juillet dernier, Bob Escoffier n’a pas chômé. Le skipper malouin a effectué les 1 200 milles nécessaires à sa qualification pour la Route du Rhum avant d’attaquer un dernier gros chantier que le navigateur et son équipe viennent juste de terminer. « Nous avons essentiellement concentré notre travail sur la descente. L’accès à l’intérieur du bateau était très dangereux et plusieurs fois déjà, j’étais tombé. Nous l’avons donc repensé », indique Bob Escoffier qui s’était salement blessé à la main en avril dernier, et qui souhaitait donc limiter les risques à bord de son voilier.


Bob Escoffier en sorties à la journée en faux-solo 

« L’idée, c’est de sortir tous les jours entre 3 et 4 heures au début, puis d’augmenter progressivement la cadence d’ici au 24 octobre. Le bateau est quasiment prêt », indique le skipper de Kriter V – Socomore – Quéguiner à qui il reste seulement quelques réglages à réaliser, notamment sur le pilote automatique.



Partager son aventure avec les jeunes

« L’actualité est bien chargée mais c’est important d’avoir des buts. Cela permet de ne pas vieillir trop vite ou, à tout le moins, de ne pas s’en apercevoir », s’amuse le Breton qui trouve également le temps de rendre visite aux élèves de différents établissements scolaires, entre Saint-Malo et Laval. « Je leur raconte mon histoire et je réponds à leurs questions. C’est important de partager mon aventure avec ces jeunes qui, je l’espère, réaliseront un jour, eux-aussi, leurs rêves. ».

Par la rédaction
Source : Rivacom