Bientôt la fin de chantier pour l'IMOCA Charal, Jérémie Beyou : "Dans l’objectif du Vendée Globe"

Entré à l’atelier fin décembre, l’IMOCA Charal fait l’objet depuis de toutes les attentions du Charal Sailing Team. Son skipper Jérémie Beyou revient sur ce chantier hivernal. "C’est maintenant que tout ce qui est un peu sensible doit être détecté et fiabilisé, parce que pendant le Vendée Globe, il faut que ça tienne trois mois."


Crédit : Charal sailing Team

Un chantier répondant à plusieurs objectifs 

« Le but premier est la maintenance pour être contrôlé de fond en comble, explique Jérémie Beyou. L’autre axe principal du chantier concerne les optimisations, destinées à améliorer les performances de Charal. »

« Ce chantier est vraiment fait dans l’objectif du Vendée Globe, on se dit que c’est maintenant que tout ce qui est un peu sensible doit être détecté et fiabilisé, parce que pendant le Vendée Globe, il faut que ça tienne trois mois dans des conditions intenses », poursuit le skipper de Charal.


Optimisations au programme

La seconde grande partie du chantier concerne donc les optimisations sur l’IMOCA Charal. Celles-ci donnent lieu en amont à des arbitrages entre le skipper, le directeur technique, Pierre-François Dargnies, et le boat-captain. « Le but est de planifier ces optimisations entre celles que nous souhaitons faire en hiver et celles qui seront effectuées lors du second chantier de l’année, en mai-juin », explique Jérémie Beyou.

Pour cet hiver, l’accent a été mis sur l’accastillage dans le cockpit, sur le système d’énergie, qui avait donné du fil à retordre au skipper lors de la Route du Rhum, et enfin sur l’ergonomie : « La circulation à l’intérieur du bateau n’était pas très fluide, nous avons modifié certaines choses autour de la table à cartes, de la position de repos et de l’organisation du matossage », poursuit le Finistérien.


Mise à l'eau mi-mars

Une ou deux nouvelles voiles de portant seront par ailleurs livrées au moment de la mise à l’eau afin d’être testées dès le printemps. Cette mise à l’eau, prévue mi-mars, donnera le coup d’envoi de deux mois de navigations, dont l’objectif sera de valider tout le travail fait pendant l’hiver.

Par la rédaction
Source : Charal