Tanguy Le Turquais sur La Solitaire : "Pour l’emporter, il faut ce petit truc en plus que l’on ne maîtrise pas" - Figaro

La flotte de la 50e édition de la Solitaire Urgo Le Figaro a désormais pris ses quartiers, quai de la Fosse, à Nantes. Le stress des grands jours monte doucement pour les Figaristes. Dans quatre jours, ils prendront le départ de la première des quatre étapes. Rencontre avec Tanguy Le Turquais, skipper du Groupe Quéguiner. 


Crédit : A Courcoux



Tanguy Le Turquais : "réussir à être un vrai acteur de la course"

« Je pars serein. J’ai bien travaillé tout l’hiver et j’ai bien progressé. L’essentiel pour moi sera de réussir à être un vrai acteur de la course, d’animer les débats. Si cela se concrétise par un bon résultat, tant mieux. 

On sait que pour gagner cette fameuse Solitaire du Figaro, il faut vraiment que toutes les étoiles soient alignées. Ceux qui l’ont inscrite à leur palmarès le disent : lorsque c’est arrivé, ils étaient dans un moment de grâce. Pour l’emporter, il faut ce petit truc en plus que l’on ne maîtrise pas », estime Tanguy Le Turquais, qui se trouve dans une dynamique positive depuis sa jolie 2e place dans la Solo Maître CoQ décrochée en début de mois.


"On part complètement dans l’inconnu"

Au programme pour lui et ses 46 concurrents : quatre étapes de 450 à 630 milles. « On part complètement dans l’inconnu avec le nouveau bateau mais une chose est sûre : ça va être riche en enseignements. J’ai hâte et je trouve ça génial de pouvoir vivre ça ! », assure Tanguy Le Turquais.

« Physiquement, ça va être copieux et on va tout de suite voir les gars qui sont en forme et ceux qui le sont moins, même si l’on risque de devoir attendre le dernier moment pour connaître le tiercé gagnant. Il ne faut pas perdre de vue qu’avec le Figaro 3, des écarts importants peuvent se faire et de défaire bien plus rapidement qu’avec le Figaro 2. 

Ce n’est désormais plus rare de voir des écarts de 15 milles se créer puis disparaître. Cela change pas mal la donne, mais cela veut surtout dire que jusqu’au bout, rien ne sera jamais joué », note Tanguy Le Turquais.

Source : Rivacom