Jean Le Cam rêve d'un 5e Vendée Globe : "En 2020, ce sera une super édition" - IMOCA

Jean Le Cam multiplie les navigations à bord de l’IMOCA avec lequel il a terminé 6e du dernier Vendée Globe. Le skipper mettra ensuite son bateau aux couleurs de Corum L’Epargne, le partenaire de Nicolas Troussel, en vue de la Transat Jacques Vabre. En parallèle, le marin part en quête de financements pour participer l’an prochain au Vendée Globe, épreuve dont il n’a pas manqué une seule édition depuis 2004.


Crédit : O Blanchet


Jean Le Cam autour de l'Europe

« Je n’arrête pas, je suis quasiment tous les jours sur l’eau et je fais un paquet de milles », explique Jean Le Cam. « Le 2 avril, je suis parti avec Nicolas Troussel pour une navigation entre Port-la-Forêt et Gênes qui nous a permis de valider notre qualification pour la Transat Jacques Vabre. J’ai ensuite entamé un périple autour de l’Europe de Gênes à Calais. Cette opération, montée avec un partenaire (La Famille ibis), me permet d’engranger de l’expérience et de revoir tous les réglages. »


La Transat Jacques Vabre cet hiver

S’il n’a pas de souci à se faire pour la Transat Jacques Vabre à laquelle il participera avec Nicolas Troussel sous les couleurs de Corum, Jean Le Cam doit en revanche s’atteler à trouver des partenaires pour le prochain Vendée Globe. « Pour le moment ce n’est pas terrible, j’ai une partie assez faible de la somme nécessaire. Avec mon palmarès et ma renommée, je ne comprends pas pourquoi. Après, je ne suis pas un bon commercial, c’est certain. J’ai trouvé des financements à la dernière minute en 2012 et en 2016. Je suis un peu habitué à cette situation mais c’est fatigant », confie Jean Le Cam.

« L’idée générale serait de partir avec un bateau ‘Yes We Cam’ soutenu par cinq ou six partenaires. Mais si un sponsor arrive avec tout le budget et veut donner son nom au bateau, c’est possible aussi. » 

Jean Le Cam prêt pour un 5e Vendée Globe

Pour Jean Le Cam, être au départ d’un cinquième Vendée Globe consécutif sonne comme une évidence. « J’aime cette course car elle est à chaque fois différente, il n’y a pas deux histoires identiques », dit-il. « En 2020, ce sera une super édition, comme à chaque fois, d’autant plus avec huit bateaux neufs au départ. Quand tu vois leur prédiction de vitesse, ça fait peur. Je pense qu’on sera une dizaine de bateaux sans foils au départ, j’aimerais finir premier de ce groupe. Je me fixe ce challenge sportif décalé. »

Par la rédaction
Source : Mer et Media