Charlie Dalin et Yann Eliès ensemble sur la Transat Jacques Vabre à la barre de l'IMOCA neuf Apivia - ITW

Pour la deuxième fois, Charlie Dalin et Yann Eliès vont courir ensemble la Transat Jacques Vabre. "C’est évidemment un retour d’ascenseur plein d’amitié," explique le skipper. Après une première réussie en 2015, avec une 3e place, c’est à bord de l’IMOCA Apivia, pour son baptême en course officielle, que les deux skippers vont exprimer leur complémentarité.



Crédit : Viauserafin.com / Apivia




Une retour d'ascenseur

« C’est évidemment un retour d’ascenseur plein d’amitié, parce que j’avais appris et progressé en navigation avec Yann, mais c’est bien plus que ça. Apivia sera sorti du chantier depuis trois mois, et c’est une grande responsabilité pour le co-skipper. Il doit notamment accepter l’idée qu’il y aura forcément des petits pépins techniques à gérer. On sait qu’il y aura un peu de bricole à faire. C’est aussi rassurant de partir avec quelqu’un qui connaît la route… » commente Charlie Dalin.


Nous "matchons très bien"

Le choix est surtout sportif et humain. « Nous ne naviguons pas de la même manière, mais nous ‘matchons’ très bien. Yann fonctionne fort au feeling, je suis très cartésien, et nous nous révélons très complémentaires. Dès le début, nous avons compris quels étaient nos points forts, nous n’avons même pas besoin de nous donner des consignes, tout est naturel. Je me rappelle très bien d’une navigation de nuit lors d’un stage à Port-la-Forêt au cours de laquelle nous avons échangé sur la navigation, la stratégie, les choix de voiles au départ d’une course, tout convergeait simplement. »

Un choc de générations

Quand, en 2015, Yann Eliès avait proposé à Charlie Dalin d’être son co-skipper sur la Transat Jacques Vabre, c’était avec l’intention d’en faire son remplaçant sur le Vendée Globe 2016-2017. « Ma rencontre avec Charlie, raconte Yann Eliès, ça a d’abord été un choc de générations, puis du troc sur le ponton : je t’échange une astuce de clic droit – clic gauche contre des astuces de vieux briscard des réglages. On a la même destination, mais pas les mêmes routes : j’ai une aspiration au sensitif, il fait partie de cette génération d’ingénieurs ou architectes qui cherchent les solutions dans les outils avec lesquels ils ont grandi. »


Source :  M A Prestations