L'IMOCA Apicil au départ de la Jacques Vabre, Damien Seguin : "Nous sommes plutôt sereins" - ITW

Dimanche, Damien Seguin et Yoann Richomme prendront le départ de la Transat Jacques Vabre à bord de l’IMOCA Groupe APICIL. Si les deux skippers savent qu’il leur sera difficile de rivaliser avec les bateaux de nouvelles générations, ils entendent bien performer au sein des non-foilers. 


Crédit : J Vapillon

Dans quel état d’esprit êtes-vous à trois jours du départ ?

Damien Seguin : « Nous sommes plutôt sereins car c’est une course en double et nous avons tout fait pour se donner les moyens d’être prêts avec le bateau en arrivant au Havre. Pour l’instant, tout se passe bien. Nous n’avons eu aucun souci majeur sur le bateau ces dernières semaines, la job-list a suivi son cours et est quasiment terminée. De plus, la météo ne s’annonce pas très compliquée pour le départ ce qui permet d’être assez apaisé. »

Yoann Richomme : « L’équipe technique a bien bossé toute la semaine donc je n’ai aucune crainte. Nous ne partons pas non plus dans des conditions dantesques. Au final, c’est dur d’évaluer quel résultat nous ferons mais nous serons là pour nous battre, notamment au sein des non-foilers »


Vous participez pour la troisième fois ensemble à cette course. En quoi est-ce différent cette année ?

Damien : « C’est forcément différent car notre dernière participation ensemble date de 2013. Tout a changé, à commencer par le bateau et l’expérience de chacun. La dernière fois, tout s’est bien passé, donc on s’appuie là-dessus. »

Yoann : « Le bateau est plus gros, non ? J’ai l’impression qu’il a changé (rires). Sans plaisanter, tout a changé. Nous avons davantage d’expérience et nous sommes bien meilleurs. C’est totalement différent ».


Il y a deux aspects dans ce projet : la compétition et le message d’inclusion que vous allez porter, qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Damien : « Nous ne cherchons pas à faire de la double communication sur le bateau. Le message sur l’intégration et l’inclusion, nous en parlons beaucoup en amont du départ. Une fois que le course est partie, le message est naturel car nous sommes dans la compétition comme les autres. Ce message d’inclusion fait partie de l’ADN du projet. 

Mon leitmotiv a toujours été de faire la preuve par l’exemple et globalement, c’est en le faisant et en donnant le meilleur de nous-mêmes ensemble sur la course que Yoann et moi apporteront les meilleures réponses sur le sujet. Les gens se posent des questions au départ, nous donnons les réponses à l’arrivée. »

Yoann : « Nous n’avons jamais fait de chichis sur cette histoire-là et de toute façon la meilleure façon de porter le message, c’est de faire du résultat. Les gens se posent plus de questions que nous. Le message est beau, il vaut le coup d’être entendu. Après, à nous de montrer qu’il n’y a pas de limites. »

Source : Effets mer