C'est parti pour la deuxième étape de la Mini Transat, arrêt au stand pour Amélie Grassi et Marie Gendron

Ce samedi à 15h33 (heure française), 82 marins ont pris à Las Palmas de Gran Canaria le départ de la deuxième étape de la Mini-Transat La Boulangère. L’entrée en matière a été tonique. Les coureurs ont très vite dû retrouver leurs marques dans le bel alizé qui les propulsera jusqu’au Marin, en Martinique. Quelques heures après le coup d’envoi, deux navigatrices ont annoncé leur retour à terre, pour tenter de réparer des avaries : Amélie Grassi (Serie) et Marie Gendron (Proto).


Crédit : Ch Breschi


Un départ canon !

A 15h33 (heure française), ils se sont élancés devant Las Palmas de Gran Canaria. Certains ont attaqué pour couper la ligne en première ligne, d’autres ont choisi de partir en deuxième, voire en troisième rideau. La course est longue (2 700 milles) et sur la Mini-Transat, il y a autant d’objectifs que de skippers engagés. Dans un joli alizé et une mer assez formée, l’entame a été intense. Les départs au tas ont d’ailleurs été nombreux.

Frayeurs pour Raphaël Lutard et David Kremer

Deux marins ont subi des petits soucis techniques juste avant de prendre le départ. Raphaël Lutard a constaté que sa fixation d’aérien avait lâché. Le skipper du proto 900 est revenu au port pour monter dans le mât et résoudre ce problème. Il est reparti en course et a franchi la ligne de départ avec un petit quart d’heure de retard. David Kremer a de son côté eu des problèmes de pilote automatique. Lui aussi a dû rentrer au port. Il a finalement coupé la ligne 1h30 après le reste de la flotte.

Retour au port pour Amélie Grassi, Marie Gendron

Deux navigatrices ont fait les frais de cette entame soutenue. Amélie Grassi (5e de la première étape en série) a endommagé son bout-dehors. Marie Gendron (4e de la première étape en proto) a signalé divers soucis techniques. Elles vont rentrer à la marina de Las Palmas de Gran Canaria où elles sont attendues dans la soirée. Quant au Russe Fedor Druzhinin, il rencontre un problème de girouette qu’il tente de régler en s’abritant à la côte.

Source :  A Bargat