Deux Transatlantiques et le Vendée Globe, le programme 2020 des IMOCA sera chargé

C’est une année 2020 chargée qui attend les équipes de la classe IMOCA avec deux transatlantiques en solitaire : The Transat CIC en mai et la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne en juin, suivies du Vendée Globe cet automne. Cette saison va ainsi permettre de clôturer le premier cycle du Championnat des IMOCA Globe Series (2018-21), tout en se projetant sur l'avenir d'une Classe en plein essor.




Credit : Th.Martinez/Sea&Co



"Montée en puissance"

« Nous sommes dans une bonne dynamique », indique Antoine Mermod, Président de la classe IMOCA. « Il y a eu une vraie montée en puissance. Les courses réunissent de nombreux concurrents toujours plus affûtés. » Pour la neuvième édition du Vendée Globe, l’effervescence technologique se mesure notamment par la présence de huit bateaux neufs au départ le 8 novembre prochain, dessinés par quatre architectes différents.


Deux sérieux tests avant le Vendée Globe

Si le Vendée Globe occupe les esprits, il sera précédé de deux courses en solitaire aux forts enjeux sportifs. La saison débutera fort avec The Transat CIC (départ le 10 mai), une épreuve légendaire sur un parcours revisité, entre Brest et Charleston (Caroline du Sud).

Entre 15 et 20 marins sont attendus en IMOCA. Certains favoris du Vendée Globe viendront pour la gagne et tenteront de rejoindre la liste des vainqueurs de The Transat en IMOCA (Armel Le Cléac’h en 2016, Loïck Peyron en 2008). D’autres auront pour objectif premier de finir afin de valider leur qualification au Vendée Globe.


Le 16 juin, plus de 20 IMOCA prendront le départ de la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne. Cette dernière lutte entre New York et le port d’arrivée du Vendée Globe permettra de jauger une dernière fois des forces en présence. Elle sera donc aussi l’occasion pour certains marins de prendre un ascendant psychologique.


"Les travaux fondamentaux sont faits en ce moment"

En attendant ces premières échéances, la grande majorité des IMOCA est actuellement en chantier. Si la fiabilisation est le nerf de la guerre, certains entreprennent des transformations conséquentes. « Il est essentiel de commencer cette saison chargée avec des bateaux bien préparés, » explique Antoine Mermod. « Après, tout va aller très vite. Quelques modifications seront possibles durant l’été mais le temps sera alors compté. Les travaux fondamentaux sont faits en ce moment. Il sera intéressant de suivre les différentes mises à l’eau qui vont s’enchaîner durant les mois de mars et avril. »

Par la rédaction
Source : J.Huvé