Pascal Bidegorry sans pression sur The Transat : "J’ai retrouvé François et l’équipe MACIF avec un réel plaisir"

Jeudi 12 mars, le trimaran MACIF a été remis à l’eau après trois mois de chantier. Pascal Bidégorry, appelé à remplacer François Gabart, pourra alors entamer sa préparation pour The Transat CIC (départ le 10 mai depuis Brest). "Mon but est de trouver le bon équilibre entre la meilleure façon de manœuvrer le bateau et la recherche de performance."


Credit : A.Courcoux



Pascal Bidegorry : "Certains éléments ont bien changé"

Dans moins de deux mois, Pascal Bidégorry prendra le départ de The Transat CIC à bord du trimaran MACIF, à la place de François Gabart.

« Il faut que je me construise dans l’utilisation du bateau, avant tout, explique Pascal Bidégorry. Même si je connais le trimaran MACIF pour avoir souvent navigué à bord (il a notamment remporté la Transat Jacques Vabre en 2015, première course du bateau aux côtés de François Gabart, qu’il a également régulièrement assisté dans ses périodes de développement, ndlr), certains éléments importants comme l’électronique et les appendices ont bien changé. 

Mon but est de trouver le bon équilibre entre la meilleure façon de manœuvrer le bateau et la recherche de performance. Ainsi, je vais d’abord aller chercher de la sérénité dans ma manière d’être sur le bateau puis, une fois passée cette étape, je ferai de la place pour le sport, afin de vivre le moment pleinement ».


"Je m’appuie sur leurs compétences"

Le chrono tourne déjà. Le trimaran MACIF a été remis à l’eau jeudi dernier avant de rejoindre Port-la-Forêt. Il faudra alors une bonne semaine pour que les éléments essentiels à une bonne navigation soient validés.

En fin de semaine prochaine, Pascal Bidegorry et le team MACIF entameront la phase de préparation en mer du skipper. « J’ai retrouvé François et l’équipe MACIF avec un réel plaisir et je crois que c’est réciproque. Je m’adapte à leur façon de travailler, ils gèrent parfaitement ce bateau depuis 2015, je m’appuie sur leurs compétences. Et je vais profiter de la présence de François, qui connaît par cœur la nouvelle configuration des appendices, pour compenser rapidement ce que j’ignore des réglages de MACIF. 

Pour appréhender ces bateaux, il ne s’agit pas d’être le plus costaud, mais de bien construire son histoire. Le faire avec des gens que je connais bien et que j’apprécie humainement, cela me permettra de relever le défi ».

Source : Macif