Les pontons de Lorient La Base fourmillent, le Défi Azimut réunit 19 IMOCA prêts à en découdre


Les pontons de Lorient – La Base fourmillent d’activité en ce mardi 8 septembre, veille de départ du Défi Azimut. « Ce sera un évènement que tous vont vivre avec attention. Mais les conditions météo ne sont pas brutales, propices plutôt à se mettre dans le bain progressivement ! » confie Gildas Morvan, directeur de course de ce dixième Défi Azimut.



Credit : Ch.Favreau/Defi Azimut


Météo estivale

19 skippers s’apprêtent à en découdre dans un décor de rêve et sur un programme varié : runs de vitesse, 500 milles en solitaire pour finir par le tour de l’île de Groix.

Grand soleil, vent de Nord raisonnable alimenté par l’anticyclone bien en place au large des Açores, Lorient-La base vit des heures magiques en ce début septembre. « La 10e édition promet de belles lumières. Et des régates disputées. Il y aura de la tactique et de la stratégie pour tous les skippers. » Gildas Morvan a pris les rênes cette année de la direction de course du Défi Azimut : « C’est tout ce que j’aime. Définir un parcours avec les skippers, les écouter, régler la logistique en mer, faire en sorte que le Défi Azimut soit un magnifique prélude au Vendée Globe. »


Le Défi Azimut dès ce mercredi

Dès ce mercredi, à 15h30 très exactement, les 19 IMOCA vont prendre part aux runs de vitesse entre la rade de Lorient et l’île de Groix. Sur 1,5 mille, le chrono sera lancé avec 2 à 4 tentatives possibles. « Malgré ces conditions estivales, le vent de nord montera dans l’après-midi et la magie de la vitesse devrait opérer ! » promet le directeur de course du Défi Azimut. 

Les 48 heures dont le départ sera donné jeudi à 15h30 ne seront pas en reste avec une météo propice tour à tour à la stratégie et à la vitesse pure. « L’idée est d’aller faire virer aux skippers un premier point GPS situé dans l’Ouest du golfe de Gascogne pour ensuite piquer au Sud-Est vers un second point au large d’Arcachon avant leur retour plein Nord vers l’île de Groix. Soit 500 milles à parcourir en route directe » ajoute le marin de l’Aber Wrac’h. Ce grand triangle devrait conduire les solitaires à bon port dans la journée de samedi après deux nuits de mer.

Le traditionnel Tour de Groix Azimut dimanche devrait se dérouler lui aussi dans de belles conditions. 


Armel Tripon, L’Occitane en Provence

« Après la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne avortée pour moi, c’est une belle confrontation avec les autres IMOCA. Les 48h en solitaire vont être importantes pour me jauger, moi et mon bateau. Et puis, le côté relations partenaires est essentiel ! Je suis heureux de ma qualification pour le Vendée Globe, je prends énormément de plaisir sur mon bateau. Je me sens serein et j’ai hâte de naviguer ce week-end à Lorient ! »


Sébastien Simon, Arkea-Paprec

« Ce sera la dernière confrontation avant le Vendée Globe. J’aime bien ce format assez chaud car nous serons nombreux sur les phases de départ. De la pure régate ! Et c’est ce que j’aime. Les 48h vont être indispensables pour moi. J’attends ce moment avec impatience car j’ai besoin de passer du temps sur mon bateau. J’aurai des foils, pas ceux que j’aurai sur le Vendée Globe. Peu importe, ce qui compte c’est de naviguer et de prendre du plaisir. »


Louis Burton, Bureau Vallée 2

« Je n’ai raté aucun Défi Azimut depuis sa création il y a dix ans. J’aime ce format varié et convivial. C’est toujours intéressant de se confronter à la concurrence à quelques semaines du départ du Vendée Globe. Je ne me mets aucune pression mais ces 48 heures en solitaire vont être importants pour engranger encore de l’expérience même si Bureau Vallée 2 est prêt techniquement pour le Vendée Globe. »


Source : M Honoré