PRB est aux Sables d'Olonne, Kévin Escoffier prêt pour son premier Vendée Globe : "Je me sens étonnement serein"

C’est sous un joli lever de soleil que l’IMOCA PRB a quitté hier matin son port d’attache de Port-la-Forêt. Pour ce dernier convoyage, Kevin Escoffier a embarqué l’un de ses plus grands supporters, Jean-Jacques Laurent, Président de PRB. L’occasion pour les deux hommes de partager un moment privilégié à un peu plus de trois semaines du départ du Vendée Globe. Désormais amarré, le monocoque vendéen va être choyé par l’équipe technique. 

 
Crédit : E Stichelbaut 

Derniers rendez-vous avant de se confiner

Kevin Escoffier va maintenant partager son temps entre rendez-vous médiatiques, rencontres avec les salariés de PRB, sans oublier un peu de sport et de préparation météo. Il entrera ensuite en confinement demandé par l’organisation du Vendée Globe pour éviter toute contamination à la Covid. Puis viendra l’heure de s’élancer, le dimanche 8 novembre à 13h02, sur son premier tour du monde en solitaire. 


Kevin Escoffier : "on a bien bossé avec toute l’équipe"

« Les conditions étaient idéales, mer plate, vent de terre un peu irrégulier, mais c’était très sympa. On est parti au lever du soleil de Port-la-Forêt, bien accompagné par les dauphins, on se serait cru dans un film ! Ce convoyage c’était vraiment une navigation plaisir pour moi et c’est très rare de pouvoir en profiter autant, car lorsque l’on sort habituellement, c’est soit pour s’entraîner ou alors pour effectuer des tests techniques. Je suis aussi super content d’avoir pu partager ce moment avec Jean-Jacques ! 

Je me sens étonnement serein. Je n’ai pas de regrets, on a bien bossé avec toute l’équipe durant un an et demi, on a fait tout ce qu’on a pu. On a beaucoup misé sur la fiabilité, on a aussi travaillé sur la performance ce qui m’a permis sur toutes les courses de faire le jeu avec des bateaux neufs ou ceux dotés de foils 2020 et c’est vraiment satisfaisant ! 

Maintenant place à 10 jours aux Sables, un peu de confinement et puis il sera l’heure d’emprunter le chenal dans l’autre sens, il me tarde d’y être ! »

Source : Effets Mer