Damien Seguin : "Premier Cap Horn, quatrième du Vendée Globe. J’en reviens à peine, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps"

 

A 3h40 (HF), Damien Seguin a poussé un hurlement dans la nuit et s’est effondré en larmes. C’était au moment du passage du Cap Horn son premier Cap Horn ! Un grand shot d’adrénaline savouré seul au milieu de l’océan après 56 jours 13 heures et 20 minutes de mer !


 

Crédit : D Seguin

"Premier Cap Horn et quatrième du Vendée Globe"

A bord de son groupe APICIL, Damien Seguin a été renversé par l’émotion, il n’en revenait pas de passer enfin ce cap tant attendu, le dernier de ce Vendée Globe, un peu celui de la délivrance pour tous les marins en course sur ce tour du monde. Pour Damien Seguin, ce n’est pas le seul fait de devenir Cap Hornier qui a généré tant d’émotions mais aussi la place qu’il occupe actuellement sur l’épreuve. 4e ! Le skipper de Groupe APICIL réalise un rêve, celui qu’il touchait du doigt depuis quelques jours : quitter les mers du sud dans le Top 5 de ce Vendée Globe. 

Il a paré le Horn dans la nuit, un jour 12 heures et 58 minutes après Yannick Bestaven, leader et deux heures seulement après Thomas Ruyant, troisième. Un exploit pour le premier skipper handisport à participer au Vendée Globe et une récompense fabuleuse pour celui qui navigue sur un bateau d’ancienne génération équipé de dérives droites.


Les mots de Damien au passage du Horn : 

« Eh bien nous y voilà les amis ! Mon premier Cap Horn ! Un truc de fou ! Premier Cap Horn, quatrième du Vendée Globe. J’en reviens à peine, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps tout à l’heure en y repensant. Il y a eu tellement d’efforts pour en arriver là, c’est tellement dur ! Il ne fait pas beau il fait froid mais j’y suis arrivé, c’est top. Le chemin est encore long mais ça fait un bon bout de chemin déjà de fait ! C’est cool. Il reste la remontée de l’Atlantique sud, l’Atlantique nord et je vous donne RDV dans quelques semaines aux Sables d’Olonne si tout va bien ».
 

Source : Effets Mer