Les anciens vainqueurs de la Rolex Fastnet Race reviennent cette année

 

Avec autant de bateaux, autant de classes et une histoire presque centenaire, il est inévitable que de nombreux anciens vainqueurs figurent parmi les plus de 400 participants à l'épreuve phare du Royal Ocean Racing Club en 2021. Revue d’effectifs.

 


Crédit : A Courcoux

Parmi les vainqueurs du classement général, Didier Gaudoux - avec son fidèle JND39 Lann Ael 2 - est le seul à revenir avec le même bateau et un équipage similaire à celui qu’il a mené lors de sa consécration en 2017. A bord, on retrouve des membres de sa famille ainsi que Fred Duthil, bien connu sur le circuit Figaro. Le Lann Ael 2 n'a pas changé, il s’est juste offert une nouvelle peinture.
 
En 2020, le Lann Ael 2 n'a disputé que quelques courses mais en a tiré le meilleur parti, en remportant la classe IRC dans la Drheam Cup, devant le JPK 11.80 Fastwave 6 d'Eric Fries et le J/111 SL Energies de Laurent Charmy, qui doivent également prendre le départ au large de Cowes en août. Cet événement a également permis une bonne préparation, au départ de Cherbourg où la Rolex Fastnet Race de cette année se terminera pour la première fois.
 
 

Loison de retour 

Bien qu'il ne participe pas à la course sur son JPK 10.80, le vainqueur du classement général de 2015, Géry Trentesaux, revient à bord de la dernière génération de Mach 40.4 Class40 Courrier Redman d'Antoine Carpentier qui a terminé deuxième de la course transatlantique du RORC de cette année. Alexis Loison, qui est devenu le premier vainqueur de la course en double avec son père Pascal en 2013 à bord de leur JPK 10.10 Night And Day, est de retour pour défendre son titre dans la classe IRC en double à bord du JPK 10.30 Léon avec Jean Pierre Kelbert, propriétaire du célèbre Chantier français JPK. Loison a remporté l'IRC en double dans trois des quatre dernières courses et sa plus mauvaise performance est une seconde place en 2015.
 
De nombreux lauréats de classe reviennent à l’image du Mach 45 Bretagne Telecom, l'un des nombreux modèles conçus par Sam Manuard. Bretagne Telecom n’a raté aucune des six dernières éditions et s’est imposé à plusieurs reprises. En 2019, le bateau a quille basculante a terminé deuxième du classement général derrière Wizard.
 
Pour cette édition à part, d’autres Français ont déjà décidé de revenir à l’image de Jacques Pelletier (Ange de Milon), François Lognone (Solidaires en Peloton) ou encore Arnaud Delamare et Eric Mordret qui seront cette fois à bord du Sun Fast 3300 de Christian Maby (Spoutnik). Dans les classes non IRC, les inscriptions sont encore en cours mais le franco-britannique Luc Berry est déjà engagé pour défendre son titre à bord de Lamotte – Module Création.
 

Les Anglais bien présents 

Cette édition 2021 s’annonce donc passionnante pour les Français, toujours très présents sur le Fastnet mais les anglo-saxons ne seront pas en reste. On pense par exemple au Botin IRC 52 Tala de David Collins, considéré comme le meilleur bateau britannique du moment ou au Scarlett Oyster de Ross Applebey, 3èmeen IRC 2. Un certain nombre de voiliers et d'équipages qui ont brillé lors des précédentes éditions de la Rolex Fastnet Race reviennent. Jonty et Vicki Layfield, qui avaient alors mené leur Swan 47 Sleeper à la septième place du classement général, vont courir sur leur Swan 48 Sleeper X. De même, Ed Broadway, qui était troisième en IRM cette année-là sur son Hooligan V (et à nouveau en 2007 sur Hooligan VI) est de retour en double sur son Sun Fast 3300 Hooligan VIII. Battant Sleeper il y a 16 ans, Xara, Jonathan Rolls Swan 38 et Harry J. Heijst's S&S41 Winsome se sont classés quatrième et sixième au classement général. Thunder 2, le vainqueur IRC 0 de Mills 37 de Robert Boulter cette année-là, est de retour mais désormais entre les mains de Vladimir Phillips, tandis que le X-442 Ster Wenn 5 de Guy Sallenave, qui était deuxième en IRC 1, est cette année porté par son fils Pierre.
 
Compte tenu de cette vaste expérience sur la ligne de départ, nous pouvons nous attendre à l'une des Rolex Fastnet Races les plus compétitives jamais enregistrées.

 

Source : M Honoré