Offshore Team Germany en tête de The Ocean Race Europe après une troisième étape impressionnante - ITW

 

Le résultat final de The Ocean Race Europe reste encore incertain. Le suspense est à son comble avant la course côtière de samedi. Néanmoins, l’équipage de Offshore Team Germany a mis une première main sur le trophée après une performance magistrale sur la troisième étape d’Alicante à Gênes.

 

Crédit : TORE


Option payante pour l'équipage de Benjamin Dutreux

Ces 578 milles de course n’étaient pas des plus faciles en raison de vents légers variables et parfois inexistants, mais l'équipage allemand a récolté rapidement les bénéfices d’une option Nord fructueuse.
 
Robert Stanjek, accompagné de Benjamin Dutreux, a saisi l'opportunité de passer au Nord des Baléares afin d’aller chercher la brise le long des côtes espagnoles puis françaises. Une stratégie qui s’est avérée payante.
 
Ils ont ainsi pu distancer les quatre autres IMOCA, qui avaient choisi de passer eux au sud d'Ibiza et de Majorque et, bien que l’écart ait fondu dans les dernières heures de course, les Allemands s’adjugent une belle victoire confortable, devant l'équipage de Thomas Ruyant (LinkedOut) et celui de Charlie Enright (11th Hour Racing Team).
 
"Je suis très content du travail fourni par l’équipe jusqu’à présent. Maintenant, nous avons deux jours pour nous reposer avant de retourner sur l’eau et il va falloir trouver le bouton ‘reset’ pour attaquer la course de samedi, parfaitement concentrés," déclare Robert Stanjek ravi à son arrivée sur le quai de Gênes.
 

Côtier décisif samedi

Offshore Team Germany partira sur la course côtière avec 14 points, soit juste un point d’avance sur LinkedOut et deux points sur 11th Hour Racing Team. La course de samedi se jouera de nouveau dans du petit temps et mettra en jeu 3 points pour le vainqueur (puis 2 points et 1 point pour les suivants).
 
"Nous n'avions pas l'intention de nous séparer de la flotte comme cela car nous savons que la gestion des risques (liés à la météo) en Méditerranée à cette époque de l'année est un peu difficile",
raconte-t-il.
 "En fait, nous avons eu une approche assez conservatrice, mais tous nos routages nous amenaient au nord des Baléares, donc nous étions assez confiants dans l’idée de remonter la côte espagnole vers le nord. Puis, tout d'un coup, nous avons trouvé un bon couloir de vent, avec une bonne pression et, en l'espace de quatre ou cinq heures, nous nous sommes détachés du reste de la flotte IMOCA. A partir de ce moment-là, nous étions conscients que nous faisions deux courses différentes - ils avaient leur course et nous, la nôtre."


"Nous avons fait notre course"

"Nous avons eu des conditions météorologiques qui nous ont permis de montrer les forces de notre bateau et cela nous a permis d'être bien dans le match. Nous savons que nous n'avons pas les mêmes caractéristiques de bateau (que les autres), et que nous ne devons pas nécessairement aller au même endroit sur l'eau. Nous avons fait notre course et cela a payé," ajoute Benjamin Dutreux.
 

   
Source : IMOCA