The Ocean Race Europe, un parfait galop d'essai, pour Louis Burton et son nouveau Bureau Vallée


Gênes marque le clap de fin de The Ocean Race Europe. Partis de Lorient le 29 mai dernier, Louis Burton et son équipe, qui souhaitaient avant tout apprivoiser le nouvel IMOCA Bureau Vallée, tirent un bilan positif de ce tour de l’Europe.


Crédit : sailing Energy


"Apprendre sur le bateau"

Globalement, The Ocean Race Europe aura permis à l’équipe de Louis Burton de découvrir le nouvel IMOCA Bureau Vallée dans différentes conditions : « D’abord dans les conditions variées de l’Atlantique, comme on le connaît à cette saison. Puis dans du vent très fort, notamment à l’approche de Gibraltar. La 3e étape était vraiment plus calme, mais pas inintéressante pour continuer d’apprendre sur le bateau » analyse Davy Beaudart. 

"On a cassé ce qu'il fallait casser maintenant !"

Toutes les voiles du bateau ont pu être testées au fil de ce parcours aux conditions éclectiques, qui ont aussi engendré des casses : « On a cassé ce qu'il fallait casser maintenant ! » Car l’objectif principal de Louis Burton et de son équipe était de participer à cette course pour constituer une liste d’améliorations à apporter à Bureau Vallée : « Comme tous les bateaux, Bureau Vallée a été construit à la main de son précédent skipper. Notre but était donc de voir ce que nous devons améliorer pour l’adapter à Louis. » Louis et son équipe ont aussi pu se confronter à la concurrence, et non des moindres : « Nous avons passé pas mal de temps à tâtonner pour trouver les bons réglages, mais quand nous avions les manettes en mains, nous jouions avec les 11th Hour et LinkedOut, qui sont quand même des références ! Louis a vraiment une super machine entre les mains. » Cette course aura donc été un parfait galop d'essai, pour tester le nouveau bateau dans des conditions réelles de course au large : un mois de compétition, avec de longues distances de navigation.

Le bilan de The Ocean Race Europe est donc très positif, puisque Louis et son équipe ont trouvé exactement ce qu’ils étaient venus chercher : des conditions leur permettant de découvrir le nouveau Bureau Vallée, des pistes d’améliorations et la confrontation avec des références du circuit. Maintenant, l’heure est aux devoirs : le bateau va regagner Saint-Malo, où il entrera en chantier pour deux mois. Le prochain objectif est d’être prêt pour le Défi Azimut, fin septembre, puis la Transat Jacques Vabre, en novembre.

Source : Rivacom