Jérémie Mion et Kevin Péponnet en route pour les Jeux Olympiques de Tokyo, "apprendre à gagner en étant dans la peau des favoris"

 

Jérémie Mion et Kevin Péponnet font équipe à bord du 470 tricolore. Ils sont en partance pour le Japon, cap sur les Jeux Olympiques. "C’est le graal de tous les sportifs !"




Crédit : R Christol / BPMED 


 
« Les jeux Olympiques sont un rêve de gosse, sourit Kévin. C’est la plus prestigieuse des régates, un point d’orgue dans ma carrière et une passerelle pour l’avenir ». « C’est le graal de tous les sportifs, prolonge Jérémie. Nous pratiquons un sport qui n’est pas très médiatisé, et les Jeux sont l’occasion d’être vus de tous. Même mon coiffeur sait ce que c'est ». 
 

Un titre mondial comme une évidence 

 « Nous avons souvent été des outsiders à la victoire, mais on a connu une longue période sans médaille d’or sur les régates ; certaines ne nous servaient qu’à travailler des secteurs du jeu. Puis on s’est donné pour objectif d’apprendre à gagner en étant dans la peau des favoris ».

 

35°C en moyenne et entre 80 et 90% d’humidité

Jérémie Mion : « On se connaît, on s’apprécie et c’est important : on passe tellement de temps ensemble ! Kévin est mature, ce qui est très important quand approche la fin d’une olympiade, c’est même plus important que le talent de base, que nous avons tous sur un plan d’eau olympique. Kévin est hyper calé dans sa façon de gérer la pression ». 

« On a confiance l’un en l’autre, souligne Kévin Peponnet. Jérémie est bienveillant, même quand on perd des places sur un choix. Lui fait la stratégie au près, et moi au portant. On a fait en sorte de ne pas arriver aux Jeux avec des doutes envers soi-même ou l’équipier. On a travaillé ce sujet avec notre préparatrice mentale, Emilie Pélosse, mais on avait déjà adopté ce fonctionnement. Il y a tant de choses à faire sur le bateau qu’on ne peut pas se perdre ».
 
Le duo s’est également préparé à faire face aux conditions climatiques du plan d’eau de Eno-Shima : 35°C en moyenne et entre 80 et 90% d’humidité. « C’est éprouvant. Ça fait mal, tu cherches ton air, tu transpires… La Fédération Française de Voile a mis en place une stratégie pour nous aider à nous acclimater ».

 Source : D Jeanne Beylot