"La journée va être longue" dixit Erwan Le Roux, deuxième Océan Fifty sur la transat Jacques Vabre - ITW

 

Partis hier à 13h27, les 79 duos engagés dans la 15e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ont, comme on s’y attendait, débuté la course sur les chapeaux de roues avec un flux de nord-ouest d’une bonne vingtaine de nœuds sur une mer clapoteuse.

 

Crédit : JM Liot

« On est parti sur un bon champ de patates. On a gardé de l’air jusqu’à Guernesey et même jusqu’au large des Sept Iles où ça bombardait encore bien avec des pointes à 27 nœuds », a relaté Erwan Le Roux qui a donc conservé du vent jusqu’aux environs de 3 heures la nuit dernière, avant de le voir s’effondrer comme prévu. « On en a profité pour bien revenir, notamment sur nos camarades d’Arkema qui nous ont mis une belle rouste au départ », a ajouté le skipper de l’Ocean Fifty Koesio qui pointe, ce lundi matin, en deuxième position à seulement 1,3 mille des leaders, Sébastien Rogues – Matthieu Souben.

« Pour l’instant tout va bien. La stratégie à venir semble plus claire aujourd’hui qu’elle ne l’était hier et quand je vois les trajectoires de nos concurrents, je me dis qu’on a vraisemblablement tous pris la même décision d’aller jusqu’au cap Finisterre en essayant de passer sous l’anticyclone. Cela semble plus sage car de l’autre côté, il y a quand même une petite dépression assez copieuse et ça risque d’être très aléatoire », a ajouté le Trinitain qui a, comme ses camarades de Primonial, choisi de passer dans le Fromveur quand ses copains de Solidaires en Peloton ARSEP ont, eux, opté pour un passage dans le chenal du Four. 

« On sait que la journée va être longue parce que ça va être mou. Il va falloir être au taquet sur les réglages pour faire avancer le bateau et affiner les trajectoires. Comme on s’est bien fait secouer au niveau du Raz Blanchard, on a fait en sorte de bien se reposer en deuxième partie de nuit. Je sors de la bannette et Xavier y va à son tour. On est à l’attaque ! »