20 nouvelles bases de vitesse ouvrent en France, un classement national actualisé chaque mois

En décembre 2021, à l’occasion du Nautic de Paris, la Fédération Française de Voile et la Base de Vitesse officialisaient leur partenariat dans le cadre d’un déploiement des challenges de vitesse à l’échelle nationale, avec Brest comme point de départ. Une vaste campagne de sélection et plusieurs mois de travail aboutissent aujourd’hui à l’ouverture de vingt nouvelles bases sur le territoire français, et au lancement d’un classement national inter-bases, venant s’additionner aux classements locaux.

 

Crédit : E Lebourdais

Vingt-et-une bases de vitesse ouvrent en France, sous un encadrement fédéral

Ouverte aux clubs nautiques affiliés à la Fédération Française de Voile (FFVoile), mais également aux associations et aux structures non affiliées - sous couvert de la mise en place d’une convention avec une structure affiliée FFVoile - la campagne de recrutement lancée en décembre 2021 a permis de retenir, aux côtés de celle de Brest, vingt nouvelles bases de vitesse, dont six en cours de création.

Base de Vitesse Bases confirmées :

• Audierne Cap Sizun (animée par le Centre Nautique Cap Sizun - CNCS)
• Baie de Camargue (animée par la Société Nautique du Grau du Roi Port Camargue - SNGRPC, le Yacht Club de la Grande Motte - YCGM - le Yacht Club de Mauguio-Carnon et le Centre Nautique de Palavas-les-Flots)
• Baie de la Forêt - Fouesnant - Concarneau (animée par Concarneau Organisation Windsurf 29 - COW29 - et le Centre Nautique Fouesnant Cornouaille - CNFC)
• Base de Loisirs Boucles de Seine (animée par l’École de Voile de Moisson Mousseaux)
• YCBL - Lac du Bourget (animée par le Yacht Club Chambéry Le Bourget du Lac - YCBL)
• Brest (animée par Brest Bretagne Nautisme - BBN)
• Cannes (animée par les bases nautiques du Batéguier, du Midi, du Béal et du Mourre Rouge - Gérard Dhenin)
• Carcans-Hourtin (animée par le Cercle de Voile Bordeaux - Carcans Maubuisson)
• L’Almanarre (animée par la Hyères Windsurf Organisation - HWO)
• La Baule (animée par Les Voiles Royales et Véolia Eau-CGE)
• Le Havre (animée par la Société des Régates du Havre - SRH, le Sport Nautique et Plaisance du Havre - SNPH - et La vague normande)
• Les Abers (animée par le Centre de Voile l’Aber Wrac’h - CVL)
• Les Sables d’Olonne (animée par le SNSablais)
• Pointe Sud Ajaccio (animée par Mare e vela)
• Port-Saint-Louis du Rhône (animée par le Pôle Nautisme Mer)

En cours de création :

• Crozon / Douarnenez
• Plougonvelin
• Quiberon
• Serre Ponçon
• Trébeurden
• Golfe de Saint-Tropez

L’objectif visait à sélectionner et accompagner les structures les plus à même de faire vivre l’animation de la Base de Vitesse tout au long de l’année, avec un grand nombre de pratiquants, qu’ils soient licenciés ou non à la FFVoile. Pour ce faire, nous avons demandé à chaque structure candidate de nous présenter un projet, en définissant sa stratégie en termes d’animation, de communication et de recherche de partenaires locaux, ainsi qu’une estimation du nombre d’utilisateurs de la base, les supports pratiqués et une délimitation précise de la zone de navigation dans le cadre des challenges de vitesse” détaille Baptiste Meyer-Dieu, CTN FFVoile en charge de la mise en oeuvre du projet. 

Les structures ainsi retenues s’engagent à organiser à minima chaque année un week-end d’animation sous les couleurs de la Base de Vitesse, ainsi qu’une cérémonie de remise des prix. En lien avec le réseau fédéral, ces structures ont signé une convention les liant à la Base de Vitesse et à la Fédération Française de Voile pour une période de deux ans, renouvelable.

Le classement national est ouvert !

L’animation prend une nouvelle dimension avec le lancement d’un classement national, donnant lieu à un challenge inter-bases. Au-delà du classement à l’échelle locale, les coureurs inscrits à la Base de Vitesse peuvent désormais se mesurer à l’ensemble des compétiteurs du territoire. Une seule condition pour ce faire : être détenteur d’une licence FFVoile (ce qui n’est pas nécessaire pour concourir au niveau local).

Découlant directement des scores obtenus dans le cadre du classement local, le classement national est actualisé chaque mois. Il synthétise l’ensemble des points obtenus par le coureur sur l’ensemble des sessions réalisées, et pondère le score total par le nombre d’inscrits au sein de la base en question. Dans le cas où un participant naviguerait sur plusieurs bases, le classement national sélectionnera son meilleur ratio sur le mois écoulé.

Cette méthode de calcul incite les pratiquants à se dépasser chaque mois pour obtenir la meilleure place possible en local. Elle les pousse également à être polyvalents ! En effet, le classement s’appuie sur une notation multi-critères, reposant sur trois piliers : la vitesse (sur 500m, sur un mille nautique, sur une heure), l’agilité (rapidité d’exécution d’un jibe ou d’un virement de bord) et l’endurance (plus longue distance réalisée). Le fait de pondérer les points du rider par le nombre d’inscrits au sein de sa base nous amène à la conclusion suivante : plus le nombre de participants est grand, plus le ratio est bon (car faible). Les bases ont donc tout intérêt à fédérer le plus de coureurs possible pour tirer les scores vers le haut... et les compétiteurs à faire la promotion de leur base !” explique Thierry Postec, créateur du logiciel de traitement des traces sur le site de la Base de Vitesse.

Source : M Mermod