La Les Sables Les Açores est partie ce mardi, les 72 Ministes font route vers Horta

 

Mardi 19 juillet à 13H18, le coup d’envoi de la 9e édition des Sables – Les Açores – Les Sables a été donné dans un flux de secteur ouest soufflant entre 10 et 15 nœuds. Les 72 Ministes en lice se sont ainsi élancés pour la première étape de l’épreuve, un morceau de 1 240 milles à destination d’Horta. 


Crédit : O Blanchet


Léo Botorel (987 – Les Optiministes – Secours Populaire) a pris le meilleur départ.  Yaël Poupon (1051 – Bihannic – Groupe Asten) a rapidement pris le commandement de la flotte, passant en tête la première marque et bouclant le petit parcours de dégagement mouillé en baie des Sables d’Olonne toujours dans la même position, après un peu plus d’une heure de course avec, à ses trousses, Damien Fleury (947 – Utopik) et Jacques Delcroix (753 – Actual), le premier Proto. 

Les marins racontent

Anne Liardet (903 – Cancer@work) : « Je suis très contente de retourner aux Açores. J’y suis allée plusieurs fois en convoyage puis une fois en escale lors de la Route du Rhum en 1990, mais jamais en course. C’est un endroit super mais il faut y arriver. La route est longue, il y a presque 1 300 milles, et ça va être un peu tordu au niveau météo. Ça ne va pas être trop compliqué au départ mais l’atterrissage sur les îles s’annonce délicat. On a beaucoup d’incertitudes mais on s’attend à de la pétole avec une dorsale à traverser. Il faudra bien négocier tout ça mais c’est le jeu de la course. Il faudra être bien attentif lors des bulletins météo journaliers. C’est vraiment génial de partir avec une bande de petits jeunes et de revenir sur le circuit Mini. Depuis ma Mini Transat en 1985, je m’étais promis que je la referai et je m’éclate depuis que j’ai le bateau, c’est-à-dire depuis fin 2020. La classe est super. »
 
Victoire Martinet (1031 – Chilowe) : « Ça me fait un peu flipper parce que c’est loin les Açores. Le but, c’est vraiment d’arriver de l’autre côté en n’ayant rien cassé et en n’ayant pas fait trop de bêtises. Je pars avant tout pour l’aventure. Je suis super motivée parce que je connais Horta. J’ai trop hâte d’y retourner et de passer une super semaine de vacances sur place si j’arrive à ne pas la passer à réparer mon bateau ! (Rires) Je vais être prudente sur l’eau pour arriver sans m’être trop fait peur sur la première étape et avoir envie de repartir sur la deuxième. On sait que côté météo, on ne va pas se faire trop mal. On va partir dans des conditions assez « light », plutôt au près, donc ça ne va pas être trop musclé tout de suite. Le reste de la course est plus incertain. Il va falloir comprendre la météo. Ça va être un super entraînement pour la Mini Transat. Il se peut que ça dure un peu plus longtemps que d’autres années. Pour ma part, j’ai pris plein de bouffe. Je préfère avoir trop que pas assez et j’ai pris beaucoup de choses différentes parce que je suis un peu malade en mer et que je n’ai pas toujours envie de la même chose. Ça va aller, même si je ne réalise pas trop. »

 

Source : A Bargat