Pen Duick VI au départ de la RORC Transatlantique Race, Marie Tabarly : "prendre nos marques et préserver l’équipage comme le matériel…"

 

Coup d’envoi de la 14e édition de la RORC Transatlantique Race. Marie Tabarly et l’équipage de Pen Duick VI quittent Lanzarote pour la Grenade. Cette épreuve représente un véritable test sportif et technique grandeur nature pour toute l’équipe : « je n’aime pas perdre, nous ferons de notre mieux », rappelle la capitaine du célèbre ketch noir… Mais ces 3000 milles entre les Canaries et les Antilles restent un entrainement en vue de l’Ocean Globe Race.

 

Crédit : Pen Duick

« Le bateau est prêt, l’équipage aussi ! On s’est régalés sur le convoyage entre Lorient et Lanzarote. Même si les conditions ont été bien musclées dans le golfe de Gascogne et que l’on n’a fait que du près, l’ambiance à bord était excellente et on sent que le bateau a gagné en performance. Il est plus équilibré, ses nouveaux équipements sont un gros plus, nous n’avons eu aucun souci technique : c’est un réel bonheur de pouvoir se concentrer sur la navigation avec l’équipe ! », résume Marie Tabarly.

 

Performer tout en préservant équipage et matériel

Cette première course de la saison et première transat pour l’équipage du tour du monde ‘’à l’ancienne’’, va permettre à l’équipe de se mettre en mode course.
 
Marie Tabarly : « Notre priorité reste de prendre nos marques et de préserver l’équipage comme le matériel… mais nous allons tout donner. Chacun va bien se concentrer sur ce qu’il a à faire. De mon côté, j’en profite aussi pour continuer de travailler la météo, les routages.
 
On a gagné le Tour des îles Britanniques dans la pétole l’an dernier : on n’est jamais à l’abris d’une bonne surprise !
»

 

Le choc des générations

Techniquement, ces 3000 milles seront également riches d’enseignements. Le majestueux ketch sort d’un gros chantier d’optimisation. Le convoyage entre la Bretagne et les Canaries a déjà permis de déceler des gains de performance, mais rien de tel qu’une confrontation au long cours pour se faire une idée plus précise des capacités de Pen Duick VI, notamment au portant.
 
Marie Tabarly : « L’objectif est de naviguer le plus proprement possible, mais il ne faut pas oublier que Pen Duick VI est un bateau de 1973, taillé pour les tours du monde et le gros temps...
 
Nous allons courir en IRC 0, avec des bateaux modernes tout carbone comme Teasing Machine, Tulikettu… Nous avons le plus petit rating. On verra bien ce que ça va donner.
»

 

2023

8 janvier : départ de la RORC Transatlantic Race
20 février : départ de la RORC Caribbean 600
Convoyage d’entrainement vers New York avec l’Esprit d’Équipe
Mars : Transat retour
Printemps – Été : préparation technique, entrainements, sorties partenaires
10 septembre : départ de l’Ocean Globe Race

Source : S Guého