L'Arkea Ultim Challenge, « Ce tour du monde en solitaire en Ultim 32/23 s’annonce définitivement comme un challenge extraordinaire ! »

Début mars, Pen Duick, la société organisatrice de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest a publié officiellement l’avis de course détaillant les règles de participation à l’épreuve dont le départ de Brest est programmé le 7 janvier 2024. Date limite d’inscriptions, parcours de qualification, temps limite de course, modalités des escales techniques et notion d’assistance, sont, entre autres, détaillés dans ce document ainsi que quelques petites subtilités tels que le mode « Ghost » qui promettent d’ores et déjà de pimenter le jeu lors de ce premier tour du monde en course en solitaire réservé aux trimarans de la Classe Ultim 32/23. 

Crédit : V Curutchet




Ce qu’il faut retenir des points de règlement de cette grande première ? En premier lieu, la physionomie du parcours. « C’est un tour du monde « d’Ouest en Est », dans le sens des vents et des courants dominants. Le départ sera donné à l’extérieur de la rade de Brest. Les concurrents devront ensuite déborder les caps de Bonne Espérance, Leeuwin et Horn en les laissant à bâbord. Même chose pour ce qui concerne le continent Antarctique et la zone des glaces. L’arrivée, quant à elle, sera jugée à l’extérieur de la rade de Brest », détaille Guillaume Rottée, le Directeur de Course, indiquant que les règles en vigueur seront celles de la Classe Ultim 32/23. « Chaque marin devra réaliser un parcours de qualification d’au moins 2 500 milles nautiques», détaille-t-il rappelant par ailleurs que la date limite d’enregistrement des demandes d’inscription est fixée au 31 mai 2023 tandis que la liste définitive des bateaux inscrits à prendre le départ de la course sera publiée au plus tard le 5 juin 2023. « Le nombre minimum de bateaux au départ pour que l’événement ait lieu est fixé à quatre. Le nombre maximum est, lui, limité à huit. Un skipper remplaçant est, par ailleurs, obligatoire pour chaque bateau », précise Guillaume Rottée.

Pour mémoire, à date, cinq teams ont validé leur participation à cet évènement hors-normes parmi lesquels Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), Thomas Coville (Sodebo Ultim 3) et Armel Le Cleac'h (Maxi Banque Populaire XI), d’ores et déjà qualifiés à l’épreuve à la suite de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Anthony Marchand (Actual Ultim 3) et Éric Péron (Ultim Sailing) font également partie des marins ayant officiellement confirmé leur participation à cette fantastique épopée maritime mais devront effectuer le parcours requis pour définitivement entériner leur inscription.

Quelques petites subtilités, telles que le mode « Ghost » vont assurément pimenter le jeu de cette épreuve maritime. Un mode que chacun des skippers pourra activer pour une durée de 24 heures et jusqu’à deux fois pendant la course, dans un périmètre de moins de 500 milles de la ligne de départ ou d’arrivée. « Pendant la période, sa position géographique sera alors cachée au public et aux autres concurrents. Cela va ajouter une bonne dose de suspense pour les observateurs et indiscutablement ajouter un peu de sel à la course pour les coureurs. C’est d’ailleurs un point de l’avis de course qui a été très bien accueilli par les différentes équipes. Globalement, nous avons cherché à être au maximum à l’écoute des coureurs et nous avons ainsi travaillé sur l’avis de course en concertation avec les teams. Certains points de l’avis de course ont un peu évolué, afin de satisfaire l’ensemble des concurrents. Ainsi, par exemple, la date de fermeture de la ligne d’arrivée a été fixée à 100 jours après la date de départ de Brest, afin de maximiser les chances de chacun de boucler la boucle », indique Guillaume Rottée.

En ce sens, les escales techniques seront autorisées, mais qu’elles se déroulent à quai dans un port, au mouillage ou à la cape, elles seront sujettes à un temps minimum d’arrêt de 24 heures. Enfin, dernier point important : pour ce qui concerne la notion d’assistance. En clair, toute intervention humaine et/ou technologique extérieure au bateau permettant d’agir à distance sur un ou plusieurs élément(s), équipement(s), ou réglages du bateau à la place du navigateur seront prohibées. « Ce tour du monde en solitaire en Ultim 32/23 s’annonce définitivement comme un challenge extraordinaire ! » assure Guillaume Rottée.

Hervé Favre, Président d’OC Sport Pen Duick : « La publication de l’avis de course de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest est un temps symbolique fort pour l’organisation de l'événement. Cela concrétise l’ensemble des travaux qui ont été réalisés avec les teams et avec la classe Ultim 32/23 pour créer le format sportif de l’épreuve. Ce même format est le fruit de plusieurs années de travail et permettra à la fois de garantir une belle épreuve sur l’eau dans les meilleures conditions et d’offrir un beau spectacle sportif. »

Stéphane Guilbaut, Directeur Général de la classe Ultim 32/23 : « On sent que la course arrive. On sent aussi que cet ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest n’est pas une épreuve tout à fait classique puisqu’il s’agit d’un tour du monde en solitaire en Ultim, ce qui représente un sacré truc. Le parcours est simple et facile à expliquer. Pour le reste des points de l’avis de course, nous nous sommes essentiellement concentrés sur la sécurité des marins. La date du coup d’envoi de l’évènement est très particulière et promet des conditions météorologiques assez musclées mais Brest est un point de départ et d’arrivée idéal pour une circumnavigation. Les lignes de départ et d’arrivée seront faites de telle façon que les solitaires effectueront le parcours exact du record du tour du monde, ce qui est intéressant puisque les temps de référence sont précisément faits pour être battus. »

Source : OC Sport